Catégorie : Art aéronautique

Johann Delestrée, un jeune artiste illustrateur en aéronautique

Bonjour Johan Delestrée. Voulez-vous nous dire comment et quand est née votre passion pour dessiner des avions ?

Depuis tout petit, j’ai toujours aimé l’art, j’ai commencé à dessiner vers l’âge de 7 ans. Ma passion pour les véhicules est elle-aussi arrivée très tôt. Vers l’âge de 15 ans je voulais déjà être designer automobile. Je dessinais des dizaines de voitures et divers vaisseaux spatiaux dans mes carnets de cours. Ma famille m’a rapidement fait comprendre que c’était une voie bouchée, et que j’aurais tout intérêt à faire quelque chose de plus « sérieux ». En suivant leurs conseils j’ai donc opté pour des études d’ingénieur, en réalisant un diplôme de 5 ans spécialisé en mécanique et matériaux.

C’est normal, les parents ont toujours besoin d’être rassuré sur l’avenir de leur enfant avant de le laisser s’exprimer selon sa volonté, et malgré votre diplôme vous permettant d’être embauché pour un travail « sérieux », il me semble que votre volonté de dessiner ne s’est pas éteinte pour autant.

Non effectivement, après presque 2 ans de CDI comme ingénieur, je prends la plus importante décision de ma vie : je pose ma démission et pars en école de design. Cette décision fut extrêmement difficile à prendre, en particulier d’un point de vue économique. Je lâchais une situation financière très stable avec de nombreux avantages et un véhicule de fonction pour redevenir étudiant. Heureusement j’ai trouvé une formation en design intensive d’une année seulement.

Du point vu financier, Comment avez-vous fait pour vivre ?

Je n’allais plus être rémunéré et je devais trouver l’argent pour payer l’école. Il était clair qu’il me faudrait donc un ou plusieurs revenus passifs pour survivre. J’étais bon en dessin et en modélisation 3D, j’ai donc commencé dans un premier temps par réaliser et vendre des modèles 3D pour gagner de l’argent. Mon premier design 3D fut sans surprise un avion. (Photo ci-dessus).

Georges Costes et son Breguet XIV (collection privée famille Delestrée)

Comment expliquez-vous votre passion à représenter de véhicules et en particulier des avions ?

Si l’automobile me fascinait, c’était aussi le cas de l’aviation. Mon arrière-grand-père (Georges Costes) était pilote de chasse pendant la première guerre mondiale, je ne l’ai jamais connu mais les nombreuses photos de lui et son avion sur les murs ont sans doute participé à ma nourrir ma passion. Mon père possède de plus une grande collection de BD d’aviation, que je dévorais adolescent.

Évidement le métier de pilote fait rêver, mais ce qui m’a vraiment fasciné ce sont les véhicules en eux même. Ils auront parfois une forme gracieuse, fluide, mais aussi un aspect souvent inquiétant, presque intimidant. Dessiner des avions c’est découvrir un panel de formes de toute nature, associées à un ressenti et des émotions très fortes. 

Pourtant l’art n’a pas sa place en aéronautique. La forme des avions est directement déterminée par l’aspect fonctionnel, par les lois de la physique en quelque sorte. On s’émerveille ainsi de voir que des contraintes techniques associés aux lois de l’aérodynamique peuvent sculpter un avion de toute beauté tel que le concorde.

Johann Delestrée, pouvez nous expliquer de manière simple votre technique d’illustration ?

C’est en école de design que j’ai découvert ma technique de dessin : les feutres à alcool. Pour commencer ces feutres sont extrêmement difficiles à manipuler, en quelques points je vais tenter de vous cerner les difficultés d’utilisation.

  • Mauvaise couleur ? Impossible à corriger. La couleur étant transparente, si vous ajoutez du jaune à du bleu vous obtiendrez du vert.
  • Couleur trop sombre ? Impossible à corriger. Même chose que précédemment, avec des couches transparentes vous pouvez obscurcir mais jamais éclaircir.
  • Vous coloriez trop lentement ? L’encre a séchée entretemps, votre aplat de couleur est fichu.
  • Une tache de feutre ? Impossible à effacer.

Pour résumer grossièrement la technique est similaire à de l’aquarelle mais en moins liquide. En fait, pour vous donner une idée, un simple carré à colorier est une véritable épreuve au début, car un aller-retour de feutre aura une couleur plus saturée qu’un aller simple (2 couches au lieu d’une). Donc si vous coloriez votre carré n’importe comment, vous aurez des zones hétérogènes à 1,2 ou 3 couches de feutres ! Donc un aplat inégal. Mais malgré toutes ces caractéristiques, j’ai vu un potentiel absolument incroyable dans ces feutres.

  • Dans un premier temps, contrairement aux crayons de couleurs, ils permettent des aplats de couleur extrêmement unis, sans aucun grain.
  • Les feutres colorent le papier, mais ne sature pas ses fibres. Il est donc parfaitement possible de colorier au crayon de couleur ou à papier par-dessus comme si le papier était vierge.
  • Les feutres permettent de réaliser des dégradés très doux.
  • Enfin il est possible de jouer sur la transparence et empiler les couches, afin d’avoir un dessin avec plus de profondeur.

Les feutres sont par exemple très utiles pour dessiner les cockpits, car ils offrent avec la transparence une réelle profondeur. Pour les zones de peinture aussi je peux empiler les couches pour arriver à des peintures abimées par l’usure du temps. J’ai donc eu le coup de foudre pour cette technique de dessin. J’avais déjà essayé la peinture, les pastels, le crayon de couleur, le fusain, et je trouvais enfin quelque chose qui me correspondait.

Qu’en est-il de votre actualité ?

Ce fut pendant le premier confinement Covid que j’ai eu l’idée de vendre mes dessins. Plus de 2 mois enfermé… une occasion comme cela ne se représenterai pas ! J’ai donc complété ma collection de feutres, acheté du papier A3, et j’ai dessiné.

Mon style est très vite apparu : Pas de décors. Ce n’est pas par fainéantise ou par économie de feutre, je trouve simplement que sans décors le regard est focalisé sur le véhicule, les détails ressortent mieux. De plus cela me donne un style distinctif par rapport aux autres artistes. D’une manière générale je n’ai jamais observé d’autres artistes aéronautiques travaillant aux feutres à alcool. Les techniques les plus répandues sont la peinture, le crayon à papier et le coloriage numérique.

Le numérique ne m’a jamais séduit, j’ai pourtant tenté ma chance ! J’ai actuellement une tablette tactile qui prends la poussière chez moi. Le traditionnel me procure un effet bien plus puissant, que ce soit en peinture et en dessin. Pas d’annulation possible, pas de retouche des calques, pas le droit à l’erreur. Oui comparé à une tablette numérique ce sont des désavantages, mais cela fait aussi tout le charme et le challenge. 

J’exerce depuis 2020 en tant que designer freelance, j’ai lancé en parallèle de ça ma boutique d’illustration aéronautique en ligne. Il faut entre 10 et 15h pour terminer une illustration, je viens de terminer ma 20éme et j’espère continuer à ce rythme ! 

En conclusion quels sont vos projets, édition, livre, exposition ?

Pour le moment mes illustrations sont en vente en édition limité sur le site de vente Etsy. J’ai établi un partenariat avec un imprimeur, ce qui me permet de proposer des tirages de très haute qualité en différents formats.

Les premiers retours sont très positifs, mes acheteurs semblent ravis. De plus, grâce à ces bons résultats de vente, j’ai récemment bénéficié d’une offre publicitaire pour accroitre encore la visibilité de la boutique et passer au niveau supérieur.

Je pense qu’il est encore trop tôt pour parler d’un livre ou d’une exposition, cependant la question se posera dans quelques mois ou année, quand j’aurais étoffé ma collection.  D’ici là j’espère nouer des partenariats avec des boutiques de musée, ou bien des vendeurs de tirage d’aviation pour proposer des produits tangibles et ne plus seulement toucher le public d’internet.

En parallèle je pense de plus en plus à l’idée de participer des meeting aériens via un stand pour réellement interagir et discuter avec le public. 

Merci Johann Délestrée d’avoir répondu à mes questions. En attendant pouvez vous nous dire comment on peut voir vos œuvres et vous contacter ?

Mes œuvres sont accessibles sur cette page de vente, 3 tailles sont disponibles en édition limitée, mais je réalise aussi des illustrations personnalisées sur demande. : https://www.etsy.com/fr/shop/JohannDelestreeArt .

Pour toute question, il est possible de me contacter à cette adresse mail : delestreejohann@gmail.com.


Thierry Genton et le modélisme : une passion grandeur nature

©Thierry Genton

Aujourd’hui je vais vous présenter Thierry Genton, qui toute sa vie, a exprimé sa passion pour l’aviation en construisant des maquettes tel qu’on les voit sur les stands d’avionneurs dans les salons aéronautiques.

DC9 de Swissair ©Thierry Genton

A quel age avez vous commencé à faire des maquettes ?

C’est à l’âge de 8 ans que le virus de l’aviation a frappé et je jouais avec de petits avions jouets. Plus tard, j’ai acheté mon premier Revell, un Boeing 707 1/144, mais à cet âge je ne connaissais pas ce que voulait dire échelle. J’ai donc monté ce premier modèle, pas vraiment beau…, mais d’autres sont venus s’ajouter et ainsi de suite.

Caravelle de la Swissair ©Thierry Genton

Alors que le plus souvent les jeunes maquettistes réalisent d’abord des chasseurs célèbres de la seconde guerre mondiale, vous avez préféré tout de suite réaliser des avions de ligne à réaction, pouvez vous nous en indiquer les raisons ?

J’étais très orienté dans l’aviation de ligne, les Caravelles, Boeing 707, DC8 ou Convair Coronado et aussi Comet, bref l’air débutante du jet, fin des années 50 et années 60/70. J’ai tout de suite aimé la Caravelle, je ne sais pourquoi, peut-être était-ce le fait que j’avais reçu de belles brochures et photos de l’Aérospatiale , car oui là aussi j’écrivais à tout ce qui s’appelait aviation, compagnies, constructeurs etc. et il me reste encore des documents dont il faudra peut-être se séparer. Quel crève-cœur…. A propos de la Caravelle, je tronçonnais les balais de ma maman pour en faire des….Caravelles bien sûr.

DC8 et Caravelles de la Compagnie SATA ©Thierry Genton

Vous avez commencé à créer de toutes pièces vos premiers modèles, est-ce parce ce que vous ne trouviez plus dans le commerce les modèles que vous souhaitiez ?

Les années ont passé et j’ai commencé à créer mes propres modèles en carton, un DC9 de Swissair puis une Caravelle de la Compagnie genevoise SATA, dont je suis un fan inconditionnel bien qu’elle soit partie en faillite (1978) suite à des difficultés financières et à un tragique accident (HB-ICK – 1977) à Madère.

Mystère 20 HB-VBL ©Thierry Genton

Avez-vous pu vivre aussitôt de vos réalisations ou êtes vous passé par un ou des métiers intermédiaires ?

Non effectivement, j’ai d’abord travaillé chez Aeroleasing Genève (NDLR : devenu TAG aviation), compagnie de taxi aérien et pionnière – en Suisse – de l’aviation d’affaire. J’ai d’abord été au service des opérations (dispatcher) pendant 3 ans puis secrétaire technique durant 7 ans. Cette période de ma vie professionnelle fût mon vrai apprentissage. Durant mes loisirs je construisais toujours des modèles et là spécialement pour les clients d’Aeroleasing qui voulaient leur avion ou leur voiture. Ça a pris beaucoup d’ampleur sur la vie privée et un jour, puis un jour, on m’a proposé d’ouvrir une petite entreprise de maquettes avec à la clé une importante commande de Mystère 20 au 1:20. Ce fût le déclenchement d’une formidable activité, faite de belles réalisations avec des clients magnifiques et cela, durant plus de 30 belles années. Je réalisais des modèles pour Dassault, Airbus, et de grands centres d’aménagements intérieurs dans le monde et aussi pour des collectionneurs et amateurs de modèles spéciaux et détaillés.

Maquette réalisée par Thierry Genton du prototype Mystère 20 (F-WLKB) de Marcel Dassault. L’avion est visible sur le tarmac du Bourget devant le MAE ©Thierry Genton

En jetant un coup d’œil sur vos production, vous semblez avoir un faible pour les Falcons ?

C’est chez Aeroleasing que j’ai fait connaissance avec toute la gamme Mystère/Falcon dont je suis également un fan inconditionnel. Je suis l’auteur de la livrée Falcon 900 de ALG. Durant ma carrière j’ai réalisés tous les outillage et les moules du Falcon 10 jusqu’au Falcon 7X. Après les demandes se sont estompées mais je conserve encore les outillages.

Avez vous eu une formation particulière ?  

Concernant ma formation, de base je suis employé de commerce avec un apprentissage de 3 ans et un certificat de capacité, tout le reste est autodidacte avec de très généreuses aides de la part d’amis artisans, constructeur naval, peintre en carrosserie ou encore menuisier ébéniste. Certains sont partis dans les étoiles mais c’est avec émotion que je pense très souvent à eux et les remercie chaque jour pour tout ce qu’ils m’ont apporté.

En conclusion que diriez vous ?

Aujourd’hui à 71 ans, je souhaite encore continuer de vivre cette passion. Je me suis fait le serment que tant qu’il y aura la tête, les mains et la force, je continuerais. L’idéal face à cette période désastreuse pour l’aviation, est de réaliser des modèles pour collectionneurs. Les grands clients avionneurs ou constructeurs d’aménagement intérieurs ne vivent pas de beaux moments et ils ont terriblement restreint leurs budgets.

Merci Thierry Genton, car vos réalisations font très certainement rêver des milliers de jeunes enfants et des moins jeunes…

Contact :


René Brioux peintre aéronautique de la 1ère Guerre Mondiale (4)

En mission de bombardement de nuit sur Voisin LA -© René Brioux

René Charles BRIOUX est né à Reims (Marne) le 23 juin1899 et décède à Charleville-Mézières (Ardennes) le 05 octobre1982.

Les Voisins reviennent d’une mission de bombardement de nuit -© René Brioux

Si vous souhaitez voir d’autres peintures de René Brioux, voici les liens que je mettrai à jour au fur et à mesure des publications :


L’aviation, de la chanson de variété au heavy metal

Il suffit que j’entende « un dimanche à Orly » pour me retrouver dans l’ambiance de cette aérogare qui permettait à l’époque, grâce à ses terrasses, de voyager sans débourser, en assistant au ballet des avions sur le tarmac d’où « on voit s’envoler des avions pour tous les pays« . Malheureusement pour des raisons de sureté l’accès aux terrasses est condamné depuis plusieurs années .

Et qui n’imagine pas, en voyant cet avion de la TWA sur la pochette du 45 tours d’Eddy Mitchell, de voyager à son bord pour la destination de ses rêves ? Que ce soit sur les pochettes de disques vinyles ou dans les titres de chansons, il y a très souvent un lien évocateur de l’aviation. En voici une liste non exhaustives parmi les titres qui me sont immédiatement arrivés en mémoire sans même consulter mon moteur de recherche préféré :

  • Gilbert Bécaud : Un dimanche à Orly
  • Jacques Higelin : Tombé du ciel – Dans mon aéroplane blindé – Un aviateur dans l’ascenseur – Aux héros de la voltige
  • Charlelie Couture : Comme un avion sans aile
  • Mort Shuman : Allo Papa Tango Charlie
  • Jacques Dutronc : L’hôtesse de l’air
  • Véronique Jannot : Aviateur
  • The Motors : Airport

Suivant les suggestions des lecteurs j’ajoute les titres suivants :

  • Robert Charlebois : Lindbergh
  • Calogero : Voler de nuit
  • Les Rolling Stones : Flight 505

N’hésitez pas à proposer vos titres de chansons pour compléter cette liste et à m’envoyer les scans des pochettes de vinyle ou de CD en rapport avec l’aviation

Maurice Alexander et son orchestre devant le Farman 190 F-AJDC en 1932 © Jacques Hémet

Mais le rapport entre les chanteurs, les musiciens et l’aviation va plus loin que des titres ou des pochettes, il y a parfois un lien direct avec l’avion, comme lors du tour de France des avions tourisme en 1932 qui fut suivi par « Maurice Alexander et son orchestre » en Farman190 afin de pouvoir donner son concert le soir de chaque étape.

En sautant quelques époques, on arrive aux Rolling Stones qui ont utilisé un Boeing 737-400 pour leurs déplacements dans le cadre de leur dernière tournée internationale. Leur Boeing est aménagé comme un très luxueux avion d’affaire. Il est facilement identifiable par sa bouche tirant la langue et le nom du groupe peint sur la carlingue blanche.

JTOcchialini, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons

Le lien musique/aviation est encore plus fort avec le groupe de heavy metal Iron Maiden, dont le chanteur Bruce Dickinson est breveté pilote de ligne. Lors de la tournée internationale du groupe en 2016, il a piloté le Boeing 747, le célèbre « Ed Force One » d’Iron Maiden.

Retrouvez dans cette vidéo, Bruce Dickinson, le pilote/ chanteur au décollage de Fortaleza au Brésil :


Connaissez vous ce peintre ?

Peintre durant la 1ere guerre mondiale (collection privée Jacques Hémet)

Je vous ai déjà déjà présenté des peintures de René Brioux, mais pourriez m’aider à identifier ce peintre aéronautique de la collection privée Jacques Hémet. Si j’ai qualifié d’aéronautique ce peintre, c’est parce que l’appellation « peintre de l’air » ne sera officiel qu’a partir du décret du 20 août 1955. Peut-être cet indice pourra vous orienter, l’avion que l’on voit est un voisin 3.

Information :

Les peintres de l’air : https://peintresairespace.blogspot.com/


René Brioux peintre aéronautique de la 1ère Guerre Mondiale (3)

Peinture René Brioux « Rentrée d’un Spad qui a atterri loin des hangars à l’extrémité du terrain couvert de neige » © René Brioux

René Charles BRIOUX est né à Reims (Marne) le 23 juin1899 et décède à Charleville-Mézières (Ardennes) le 05 octobre1982.

Si vous souhaitez voir d’autres peintures de René Brioux, voici les liens que je mettrai à jour au fur et à mesure des publications :


René Brioux peintre aéronautique de la 1ère Guerre Mondiale (2)

Breguet XIV au dessus d’un camp d’aviation- René Brioux

René Charles BRIOUX est né à Reims (Marne) le 23 juin1899 et décède à Charleville-Mézières (Ardennes) le 05 octobre1982.

Si vous souhaitez voir d’autres peintures de René Brioux, voici les liens que je mettrai à jour au fur et à mesure des publications :


René Brioux peintre aéronautique de la 1ère Guerre Mondiale

Devant les hangars d’une escadrille de chasse 1918 -© René Brioux

René Charles BRIOUX est né à Reims (Marne) le 23 juin1899 et décède à Charleville-Mézières (Ardennes) le 05 octobre1982. Il s’engage volontairement pour la durée de la guerre le 18 décembre 1917 et il est renvoyé dans ses foyers et est versé dans la réserve de l’armée active le 20 décembre 1920.

Ensuite on le retrouve comme Délégué général de l’Aéronautique de France il semblerait qu’il ait été ingénieur aux chemins de fer, en poste à Metz, Reims, puis dans les Ardennes où il fut actif dans la Résistance.

Si vous souhaitez voir d’autres peintures de René Brioux, voici les liens que je mettrai à jour au fur et à mesure des publications :

Source des informations


Damien Charrit illustrateur aéronautique

Super Constellation - Air France ©Damien Charitt
Super Constellation – Air France ©Damien Charrit

Né en Charente maritime, il y a 37 ans, Damien Charrit dont le papa est marin-pêcheur développe dès son plus jeune âge une passion pour les bateaux. Pourtant c’est une exposition liée au monde de l’aéronautique que ce graphiste présente aujourd’hui jusqu’au 2 mars dans la halle de la Mairie de Vélizy

Après un début de carrière à Paris, dans hôtellerie, s’en est suivi une période d’inactivité dont Damien a profité pour se remettre au dessin, activité qu’il a toujours aimé. Fasciné par tout ce qui vole il en fait son terrain de jeu.

Il y a treize ans, alors qu’un poste de graphiste s’ouvre chez Dassault Aviation, Damien saisi sa chance et postule. Il ne l’a jamais regretté. C’est en utilisant les logiciels graphiques que Damien a développé son art et ses compétences. Aujourd’hui il travaille essentiellement sur Illustrator d’Adobe

Passage du mur du son par Chuk Yeager en octobre 1947 pour le « Fana de l’Aviation » ©Damien Charrit

Baignant désormais dans le milieu aéronautique, les opportunités de rencontre professionnelles se multiplient. Peu à peu les commandes et projets d’édition s’enchainent. C’est ainsi que Damien est sollicité pour réaliser une couverture du magazine « Le Fana de l’Aviation » (N°575) sur le thème de l’exploit supersonique de Chuk Yeager en octobre 1947. Deux autres couvertures suivront (n° 580 et 588) et ce n’est qu’un début.

Pour chacune de ses réalisations, Damien commence par accumuler des photos et informations sur le sujet envisagé. Pour cela il fréquente les meetings aériens ou il rend visite au musée de l’air afin de consulter les archives . Chaque illustration lui demande 30 à 40 heures de travail.

Exposition « aérographisme » le monde de l’aéronautique de 1914-1918 à nos jours jusqu’au 2 mars. Halle de l’hôtel de ville de Vélizy au heures d’ouverture.

https://www.damiencharrit.com