Archives mensuelles : novembre, 2020

Le «Charlie’s Heavy» déménage de Suisse en Allemagne

le Grumman TBM-3R Avenger  » Charlies Heavy » HB-RDG au meeting de Melun-Villaroche Paris Air Legend 2019 ©Xavier Cotton

Le Grumman TBM-3R Avenger  » Charlie’s Heavy » HB-RDG bien connu des meetings aériens français à changé de propriétaire. En effet, Charles Trachsel, son ancien propriétaire l’a convoyé en octobre dernier de Lausanne-La Blécherette en Suisse, jusque Bitburg en Allemagne où il sera basé. On ne sait pas si son nouveau propriétaire déjà possesseur d’un North American T-6 et d’un P-51D Mustang présentera aussi souvent  » Charlie’s Heavy » lors des spectacles aériens.

le Grumman TBM-3R Avenger  » Charlies Heavy » HB-RDG au meeting de Melun-Villaroche Paris Air Legend 2019 ©Xavier Cotton

En 2010, le HB-RDG initialement configuré en version 3R a été modifié en version 3E par l’adjonction d’une tourelle à l’arrière du cockpit comme on peut le  voir sur la photo.

le Grumman TBM-3R Avenger  » Charlies Heavy » HB-RDG au meeting de Melun-Villaroche Paris Air Legend 2019 ©Xavier Cotton

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La C.F.R.N.A.-C.I.D.N.A. Première Compagnie aérienne européenne

Aux origines d’AIR FRANCE

La C.F.R.N.A-C.I.D.N.A.

Première compagnie Européenne

1920-1933

L’Europe, morcelée par la chute des empires centenaires à la fin de la Grande Guerre, dut se réinventer. La France avait les moyens de bâtir son avenir sur ses acquis ancestraux, alors que, pour certains nouveaux États européens, presque tout restait à faire. Des politiciens visionnaires souhaitaient créer des contacts entre ces deux mondes, mais la multiplicité des frontières et la lenteur des transports empêchaient toute collaboration efficace. Pierre de Fleurieu, un héros de l’aviation de chasse de 23 ans, apporta la solution. Grâce au soutien financier de la Marmorosch Blank Bank, de l’État français et de plusieurs pays européens, il conçut et mis en place la Compagnie franco-roumaine de navigation aérienne – la première compagnie aérienne véritablement européenne qui, dès 1922, étendit son réseau de Paris à Istanbul.
L’avionneur Henri Potez, qui partageait les idées de Pierre de Fleurieu sur l’avenir de l’aviation commerciale, convertit en un temps record des avions militaires en avions civils, et d’anciens pilotes de chasse se muèrent en pilotes de ligne ; des aéroports militaires furent équipés d’aérogares et d’ateliers. Dès 1923, les avions de la CFRNA transportaient des passagers, du fret et du courrier, de jour comme de nuit. La compagnie joua également un grand rôle dans l’amélioration de la sécurité avec le développement des prévisions météorologiques et l’utilisation de la TSF à bord des appareils.

En 1925, la CFRNA changea de nom pour devenir la CIDNA – Compagnie internationale de navigation aérienne. En 1933, l’Etat français réunit les cinq grandes compagnies aériennes françaises – Air Union, Air Orient, Lignes Farman, l’Aéropostale et la CIDNA – pour créer Air France. Dès ses débuts, la compagnie nationale prit à son compte les infrastructures au sol, et ouvrit ses portes au personnel expérimenté de la CIDNA. Elle bénéficia en outre de l’immense prestige de l’aéronautique française créé en treize ans d’existence de la CFRNA – CIDNA dans toute l’Europe. Bien que l’œuvre de la Compagnie souffrit lors de la Seconde Guerre mondiale, puis, suite à la mise en place du « Rideau de fer », son influence bénéfique sur le développement de l’aviation européenne est indéniable.

L’AUTEURE

Maryla Boutineau, Pragoise d’origine et Strasbourgeoise d’adoption, plasticienne, licenciée en russe et en histoire de l’art, correspondante de Flying Revue et auteure d’une série de livres sur les musées et les palais de Strasbourg, a été très naturellement attirée par un sujet réunissant les trois villes pour lesquelles elle éprouve un profond attachement – Paris, Strasbourg et Prague.

Ayant grandi dans un pays séparé du reste de l’Europe par le Rideau de fer, elle fut bouleversée en découvrant l’œuvre pacificatrice d’une poignée d’hommes exceptionnels, qui, bien que marqués par les horreurs de la Première Guerre mondiale, firent de leur passion pour l’aviation un instrument de réconciliation entre les peuples européens.

L’auteure mit sa prédilection pour les langues à contribution, en consultant des documents en français, en allemand, en anglais, en russe, en tchèque, et en établissant des contacts avec des correspondants étrangers, notamment avec Miloš Dermíšek, l’un des rédacteurs de Flying Revue, qui partagea avec elle des pépites trouvées dans les archives de Prague. Elle s’est fait ouvrir les portes de l’aéroport militaire de Kbely dont les bâtiments historiques, devenus monuments protégés, témoignent de l’histoire de la C.F.R.N.A-C.I.D.N.A. Elle a aidé Jirí Pruša, le pilote éditeur de Flying Revue, à organiser un vol commémoratif qui permit de raviver les contacts entre les aviateurs tchèques, roumains et français, en mémoire de leurs glorieux prédécesseurs.

Caractéristiques

  • Titre : La C.F.R.N.A-C.I.D.N.A. première compagnie européenne
  • Auteure : Maryla Boutineau
  • Éditeur : Editions Heimdal
  • Format : 21 x 29,7 cm
  • Nombre de pages : 252 pages en couleurs reliées
  • Prix : 29,50 €
  • ISBN :978-2-84048-562-9

L’aventure Elektropostal, escale à Challes-les-Eaux

Escale à Challes-les-Eaux pour le Velis Electro Pipistrel [HB-SYF] ©Lionel Virely

Le 23 septembre dernier, les deux Velis Electro (Pipistrel) de l’aventure Elektropostal ont fait escale à Challes-les-Eaux, ils ont passé la nuit, avant de repartir le lendemain matin pour la suite de leur vol. Il est à noter que dans l’histoire de ce terrain plus que centenaire, ces deux Velis Electro (HB-SYE et HB-SYF) resteront marqués comme les deux premiers appareils à moteur électrique ayant volé à Challes-les-Eaux.

Escale à Challes-les-Eaux pour le Velis Electro Pipistrel [HB-SYE] ©Lionel Virely

L’aventure Elektropostal a permis à ces deux Velis Electro de relier du 23 au 28 septembre 2020, Lausanne à Aix les Miles via Challes-les-Eaux, Chambery, Grenoble, Valence, Orange et Avignon. Les deux équipages chacun composés de deux pilotes ont parcouru 400NM en étapes de 35NM à la vitesse moyenne de 80 kt.

Pour 2021, un périple encore plus grand est prévu par l’équipe de l’aventure Elektropostal, celui-ci sera ouvert à tous les aéronefs électriques, il s’agira pour eux de relier Genève à Casablanca via Marseille, Aix, Barcelone . Le but étant de prouver que l’aviation générale participe à l’évolution du monde aérien du futur.

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Le choix du noir et blanc (épisode 6): dans les nuages

Canadair CL-415 Sécurité Civile F-ZBFS / 32 au meeting de La Ferté Alais 2015 ©Xavier Cotton

Comme je l’avais indiqué dans “Le choix du noir et blanc” certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, tout en leur donnant un aspect intemporel, cela permet de souligner des formes, des ombres et reflets. Cette fois-ci j’ai choisi de vous montrer des photos où le noir et blanc donne du volume aux nuages et aux fumigènes soulignant la vitesse et la trajectoire des avions

Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos critiques pour donner votre avis.

Beech 33 Bonanza D-ENIR piloté par Nicolas Ivanoff au meeting de La Ferté Alais 2018 ©Xavier Cotton
P-51D Mustang F-AZSB piloté par Georges Perez au meeting de Melun-Villaroche 2019 ©Xavier Cotton
Hawker Sea Fury FB.11 F-AZXJ piloté par Patrice Marchasson au meeting de La Ferté Alais 2018 ©Xavier Cotton
Hawker Sea Fury T20 WG655 au meeting de La Ferté Alais 2018 ©Xavier Cotton

Si vous souhaitez voir les épisodes précédents en voici la liste :


Le DC-3 F-AZOX

Le DC-3 F-AZOX en meeting aérien à Melun-Villaroche ©Xavier Cotton

Le Douglas DC-3 immatriculé F-AZOX est lui aussi bien connu des meetings aériens avec les deux autres DC-3 en état de vol en France le F-AZTE et le N49AG . L’avion est mis en œuvre par l’Association “Un Dakota sur la Normandie” avec le soutien de la compagnie aérienne Chalair Aviation.

Le F-AZOX est le C-47B construit en 1945 (44-77020) qui a ensuite volé au sein de la RAF, puis pour la Royal Canadian Air Force où la Reine d’Angleterre l’a régulièrement utilisé pour ces déplacements au Canada. Après être passé entre les mains de différents propriétaires canadiens, il arrive en France d’abord immatriculé F-GIAZ pour « Air Dakota ». Il devient ensuite F-GIDK en 1991 puis enfin F-AZOX à partir de 2010.

DC-3 F-GIDK lors du meeting de Saint Valery en Caux 1995 © Xavier Cotton
Tableau de Bord du DC-3 F–GDIK lors du meeting de Saint Valery en Caux 1995 © Xavier Cotton

Après plus de huit ans d’immobilisation à Dinard, l’appareil a subi plusieurs mois de travaux pendant l’hiver 2009, comprenant le démontage complet des deux ailes et le traitement de la corrosion sous la section centrale. Le Douglas a repris son envol le 31 octobre 2009, pour pouvoir retrouver le ciel en Avril 2010.

DC-3 F-GIDK à Dinard en 2008 © Philippe Lohat

Le Douglas DC-3 F-AZOX a aujourd’hui, à son actif, 24.000 heures de vol

pour plus d’informations :

Un Dakota sur la Normandie : https://www.dakota-normandie.org/