Ce matin vendredi 16 février 2018, malgré le temps maussade, le vent inférieur à 5 km/h a permis à Stéphane Belgrand Rousson de réussir comme prévu son vol sur Zeppy dans la baie de Villefranche sur Mer( Côte d’Azur). Stéphane Belgrand Rousson a remporté de nombreux prix internationaux dans l’innovation technologique. Il nous présente aujourd’hui le Zeppy aux croisées d’une ambition : celle de faire rêver le monde. Le Zeppy est un dirigeable unique au monde, propre, silencieux et performant, de 20 m de long à « propulsion musculaire ». Depuis 2003, Stéphane Belgrand Rousson – pilote de ligne de formation et inventeur passionné de développement durable et d’aventures – travaille sur ce dirigeable dont l’enveloppe contient 188 m3 d’hélium protégé par une fine couche d’aluminium capable de réfléchir les rayons infrarouges. C’est en pédalant assis sur le cadre d’un vélo classique que Stéphane Belgrand Rousson fait avancer le dirigeable, la chaine de vélo étant reliée à deux hélices de 3 m de diamètre chacune. Le Zeppy se pilote à quelques dizaines de mètres aux dessus des flots pour le plus grand plaisir des spectateurs et des mammifères marins…Le Zeppy imaginé en 1992 par Luc Geiser sur lequel Stéphane fit ses premiers vols avant de le modifier, puis d’en construire 3 autres par la suite… Un ballon à la fois simple et très technique à piloter.
Stéphane Belgrand Rousson envisage à l’automne 2018 de réaliser avec le Zeppy la traversée de Monaco-Calvi, soit 200 km avec pour moteurs, la force des jambes, du vent, de la passion et un grain de folie. Souhaitons très fort à Stéphane de réussir son pari.
Vol du Zeppy dans la baie de Villefranche sur Mer
Sous Le Ciel de Tokyo … (vol 2)
SOUS LE CIEL
DE TOKYO…
VOLUME 02
PAR SEIHO TAKIZAWA
Tout comme les films Le Vent se lève d’Hayao Miyazaki, et plus récemment Dans un recoin de ce monde de Sunao Katabuchi, Sous le ciel de Tokyo… suit le quotidien d’un couple en pleine Seconde Guerre mondiale.
Un seinen à part, très précis et instructif pour tout ce qui concerne l’aéronautique de l’époque (que ce soit l’ingénierie, les combats, et les différences notoires de moyens entre les États-Unis et le Japon), mais aussi touchant grâce à une histoire d’amour tout en subtilité, tendresse et drôlerie.
Fin 1943. Shirakawa, un pilote de chasse ayant combattu dans diverses régions du monde, rentre enfin à Tokyo et est muté au Centre d’essais aériens de l’armée impériale. Après une longue absence, Shirakawa essaie de reprendre sa vie de famille auprès de sa femme Mariko.
Sous le ciel de Tokyo… raconte le quotidien ordinaire d’un couple à une époque où la vie et la mort se côtoient chaque jour.
SEIHO TAKIZAWA
est né à Sapporo, sur l’ile de Hokkaido, en 1963.
Il réside au japon
Il étudie le design à l’Université Tokyo Zokei. Il devient designer industriel et se lance en parallèle dans le fanzinat. Il débute sa carrière professionnelle en 1990 dans le magazine Model Graphix, spécialisé dans les maquettes. En 1992 son premier album, Ao no Korô – Japanese Interceptors 1945 est publié. Il s’est depuis spécialisé dans les récits de bataille aérienne se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a actuellement une quinzaine de séries à son actif.
Editions Delcourt : www.editions-delcourt.fr
Album broché
208 pages
128 x 182 mm
EAN : 978-2-4130-0086-0
PRIX : 7,99 €
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La Patrouille des Papys de l’Aeroclub Alpin par Denis Turina
Formée au début des années 2000, La Patrouille des Papys était tombée en sommeil après avoir animé le ciel de Tallard à l’occasion de fêtes aériennes.
Remise en état de vol, et améliorée parce que ses pilotes qualifiés arrivaient en bout de potentiel, elle a pu honorer la cérémonie de remise de la médaille de l’Aéronautique à Serge Boichot, le chef pilote de l’aéroclub. Regardons-la de plus près pour ce vol du 16 mai 2015.
Le leader officiel est Alain Bondon, le Président de l’Aéroclub Alpin. A ses cotés pour le conseiller, à la voix puisque le CMAC (Conseil Médical de l’Aviation Civile) lui a interdit de piloter : Vincent Scotto di Vettimo. Formé au Canada dans les années 50, moniteur sur T6 à Marrakech, pilote de reconnaissance sur Mirage III R puis instructeur à Dijon sur Mirage III B, il a longtemps été chef pilote de l’aéroclub et vient de fêter ses 80 ans. Alain pilote l’Ecoflyer F-HCPL.
Le N°2 est Robert Huet. Instructeur montagne de l’aéroclub, c’est un ancien de la Royale. Lâché sur Hellcat à Kouribga dans les années 50, il a continué sur Vampire, Aquilon, Etendard et Crusader, avant de pouvoir, enfin et tout en gardant son uniforme à deux rangées de boutons, quitter le porte-avions et piloter des avions de l’Armée de l’Air. Il a formé plusieurs lots de pilotes, à Tours sur T 33 et sur Mystère IV, puis à Salon sur Fouga. A ses cotés, depuis que le CMAC lui a interdit de voler seul : Béatrix Escllier. Robert pilote le DR 400 120cv F-BTZP
Le N° 3 est Denis Turina (ndlr : http://sjlardy.free.fr/Galerie3/turina.htm) , votre serviteur. Gamin qui peut revoler en solo depuis que le CMAC lui en a redonné l’autorisation. Lâché sur Mirage III en 1968 par Vincent, il flirte avec les 75 ans. Il pilote le DR 400 160cv « armé » d’une go pro F-GEIU.
Caractéristiques cumulées :
- 420 CV, dont 135 « à mazout » sur l’Ecoflyer, pour la puissance des avions.
- plus de 2 siècles en âge et moins de 3 quintaux en masse, pour les trois pilotes qualifiés patrouille.
Le programme :
- Décollage en patrouille serrée à trois,
- virage de présentation et passage en flèche,
- virage en vent arrière, formation en colonne et nouveau passage,
- dégagement vers le nord, mise en échelon refusé à droite,
- présentation au « peel-off » 100 pieds 200 km/h,
- peel-off à trois secondes, atterrissage du leader et remise de gaz en très courte finale pour 2 et 3,
- patrouille serrée à droite, tour de piste et atterrissage en patrouille serrée pour 2 et 3,
- retour au parking des trois avions, en colonne. Arrêt des moteurs au top du leader.
Si les circonstances s’y prêtent et le permettent, cette patrouille sera peut-être encore réactivée. Son indicatif pourrait être alors : « Les Criqués » ?
Merci à Denis Turina qui m’a envoyé cette présentation de la patrouille des Papys qui démontre que la passion de voler habite toujours ces « jeunes hommes » . Ils totalisent plusieurs milliers d’heures de vol chacun sur des machines pointues et ont conservé le plaisir de voler sur DR400 ou Ecoflyer.
Madame, Messieurs ; Félicitations !
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Decollage L-39 Albatros à Reims en Champagne
Hier de passage au terrain de Prunay, ah non pardon ! j’oubliais que l’aérodrome de Reims-Prunay s’appelle désormais Reims en Champagne, cela fait quand même plus sérieux même si la distance disponible au décollage (TODA) indiquée sur la carte VAC n’est que de 1100m. Ceci étant dit, si c’est largement suffisant pour les avions d’aéroclub style DR400, C172 et autre PA28, cela semble l’être aussi pour ce L39 Albatros de la patrouille Sparflex qui était en ligne de vol avant même la moitié de la piste. Sur la photo ci-dessus juste après décollage le LX-STN amorce son virage au cap 270 comme indiqué par la procédure en piste 25 afin d’éviter le survol du site FRANGAZ et du village de Puisieulx.
Vous pouvez voir plus de de photos de cet avion en allant voir l’album « L-39 Albatros Patrouille Sparflex » sur ma galerie Flickr : https://www.flickr.com/photos/passiondesavions/
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l’Adjudant-Chef Sahuc sur Potez 25 lors de la Coupe Bréguet 1927
Merci à Jacques Hémet de nous faire partager les richesses de sa collection privée. Grâce à BnF-Gallica voic ce qu’on peut lire dans la Revue Bi-mensuelle L’Air N°191 du 15 octobre 1927 page 13 sous la rubrique « d’une quinzaine à l’Autre » :
« La période automnale incite beaucoup d’équipages, avant de replier leurs ailes pour la saison d’hiver, à entreprendre d’importants voyages. Lorsque paraîtront ces lignes sans doute de nouveaux exploits auront-ils été accomplis et nous attendons beaucoup de certains projets français, sérieux. La quinzaine nous permet en outre d’enregistrer plusieurs voyages de grande envergure. Une mention spéciale doit être accordée aux résultats obtenus par l’adjudant-chef Sahuc dans la Coupe Bréguet. Ah ! si l’on confiait à certains de nos équipages militaires le soin de faire briller leurs cocardes tricolores au loin, je vous assure que nous aurions souvent l’occasion de nous enthousiasmer. Mais ils sont trop souvent considérés comme n’ayant pas le droit de dépasser les limites de la grande volière qu’est la France.
L’adjudant Sahuc détenteur de la Coupe Breguet
La Coupe Breguet devant venir à échéance le 31 Octobre, la lutte est de plus en plus sévère pour le classement, et les performances s’améliorent sans cesse. C’est ainsi qu’au cours d’un essai fait du 28 Septembre au Ier Octobre, l’adjudant-çhef Sahuc, a élevé de près de 8 kilomètres la moyenne réalisée jusqu’alors.
Il prenait le départ, le 28 Septembre, du Bourget, à 12 h 40 et y revenait à 17 h 31m ayant bouclé le circuit Paris-Metz-Dijon-Metz-Paris, soit 973 kilomètres en 4 h. 51 m., ce qui donne lune moyenne officielle de 207 km 190 à l’heure, déduction faite des 10 minutes officiellement retranchées.
Le 29 Septembre, départ à 12 h. 14 m., retour à 17 h. 31 s, soit 211 km. 960 à l’heure.
Le 30 Septembre, départ à 12 h. 6 min 6 s, retour à 16 h. 54 min. 56 s., à l’allure de 208 km. 756.
Le 1er Octobre enfin, pour le dernier tour de l’épreuve, départ à 9 h. 51 m. 34 s., retour à 14. h. 44 m. 34 s. 4/5, soit 206 km. 636 à l’heure.
La moyenne générale était donc de 208 km. 636. Mais la bonification résultant des quatre parcours réalisés dans le minimum de jours, par des conditions atmosphériques peu favorables, notamment le 29 Septembre et le 1er Octobre, portait la moyenne réalisée au cours de l’épreuve à 215 km. 101 à l’heure.
Sahuc prenait ainsi la première place du classement provisoire, devant le lieutenant Lasalle, qui avait obtenu une moyenne de 207 km. 935.
Sahuc avait remporté la Coupe Bréguet en 1925 et s’y était classé 4e en 1926. Il avait, le mois dernier, réalisé un très beau raid de propagande de près de 5.ooo kilomètres à travers les pays baltes avec le capitaine Lahorie.
Dans toutes ces performances, il montait un avion Potez 25 entoilé et verni à l’Avionine muni d’un moteur Lorraine démultiplié.
Désirant faire mieux encore, Sahuc repartait le 7 Octobre dans l’espoir d’améliorer son temps ou tout au moins de s’attribuer une nouvelle place de lauréat au classement : reprenant le même circuit Paris-Metz-Dijon-Metz-Paris, il partait du Bourget à 11 h. 47 et y rentrait à 16 h. 38 min. 9 s., après une montée à 4.000 mètres. Il réalisait la moyenne horaire de 207 km. 746. Le lendemain, parti à 11 h. 3 m. 3 s. 1/5, il était de retour à 15 h. 57 m. 39 s. 3/5, avec une montée à 3.000 mètres, soit 205 km. 230 à l’heure.
Le 9 Octobre, Sahuc quittait le Bourget à 10 h. 13 m. et y rentrait à 15 h. 2 m. 29 s., avec montée à 2.000 mètres. La moyenne était de 209 km. 279.
Le quatrième parcours était effectué à 2.000 mètres d’altitude et à une moyenne de 210 km. 904 à l’heure. Avec la bonification supplémentaire de 3 % de régularité, la moyenne générale était de 214 km. 537, inférieure de 500 mètres seulement à celle de la précédente performance. L’adjudant Sahuc devenait donc 1er et 2e du classement provisoire.
Le capitaine Wizen, dans une tentative. effectuait, le 10 Octobre, son premier parcours à 206 km. 114 à l’heure, le record, le lendemain, à 215 km. 126 de moyenne, sur Bréguet 19.
Sources :
Revue Bimensuelle L’Air N°191 du 15 octobre 1927
Jacques Hémet
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