Archives mensuelles : février, 2012

ULM autogire Xenon RST GIII

(Xenon RST GIII et Xenon 912 RST)
Il y a quelques temps, je vous ai présenté l’ ULM autogire Xenon 912 RST dont Gir-Aviation assure la vente pour la France et utilise pour la formation des pilotes.
Aujourd’hui Gir-Aviation  a reçu le nouveau XENON 122CV RST GIII qui diffère du 912 RST par plusieurs éléments :  nouveau dessin aérodynamique de la cabine, nouvelles portes agrandies à ouvertures type hélico, Plus d’espace encore dans la cabine, nouveaux capots moteur avec écopes naca d’entrée d’air, nouvelle entrée d’air pour le turbo (plus de trainées parasites).
(tableau de bord du Xenon RST GIII)
Pascal et Thierry vous invitent dès à présent à venir le découvrir  et  l’essayer tous les jours de la semaine, W.E compris sur l’aérodrome d’Épernay-Plivot (LFSW) ou sur rendez-vous sur celui de Reims-Prunay (LFQA)
Vous pouvez acquérir le Xenon RST  à partir de 45 330€ TTC avec un moteur de 100 Cv et à partir de 54 900€ TTC  avec un moteur de 122 Cv 
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
Poids à vide : 275 Kg (sans option)
Poids maximum au décollage : 450 Kg
Vitesse maximum : 195 km/h
Vitesse de croisière : 165 km/h
Vitesse minimum : 30 km/h
Taux de montée : 1200 pieds/mn
Distance de décollage : 50 mètres
Distance d’atterrissage : entre 0 et 5 mètres
Autonomie : 800 km
CONTACTS:
CONSTRUCTEUR : Artur Trendak Aviation, Nowowieiskiego 26 a, 96-313 Jaktorow-Kolonia, Pologne, 

Tél : +48(0)46 / 856 52 24, http://autogyro.eu, artur@autogyro.eu

REVENDEUR : France,  Gir-Aviation, Pascal Zanin et Thierry Chemin, aérodrome d’Épernay-Plivot,  Port: +33 (0)6 69 49 77 04, http://www.gir-aviation.fr, contact@gir-aviation.fr

L’Odyssée du Biarritz : Paris-Nouméa (1932)


L’équipage du Biarritz sur Paris-Nouméa en 1932 : Emile Munch, Max Dévé et Charles de Verneilh
(Archives municipales de La Roche-sur-Yon, Fonds Couzinet. )
 

Le 6 mars 1932, le Biarritz, imaginé par l’avionneur vendéen René Couzinet décolle du Bourget. Il rallie la Nouvelle-Calédonie en 30 jours. L’association Patrimoine Yonnais et la ville de La Roche-sur-Yon s’associent pour célébrer cette étape importante de l’histoire de l’aviation.  

17h : présentation de l’exposition permanente « René Couzinet créateur d’avion (1904-1956) » par Jean-Yves Clément (directeur du service Histoire, Archives et Patrimoine de La Roche-sur-Yon) Entrée libre Maison Renaissance, 10 rue du Vieux-Marché, La Roche-sur-Yon  

18h30 : Bistrot de l’Histoire, discussion autour du raid Paris-Nouméa. En présence de monsieur Bertrand Dévé (fils de Max Dévé, navigateur du Biarritz) Entrée libre Hôtel-restaurant le Marie-Stuart, 86 bd Louis Blanc, La Roche-sur-Yon  

Renseignements auprès de Patrimoine Yonnais Maison Renaissance – 10 place de la Vieille-Horloge
85000 La Roche-sur-Yon
Tél. 02 51 46 14 47 – 06 88 33 56 22
Blog. www.patrimoine-yonnais.over-blog.fr


Cessna C310 CN-TTB ou F-BGTB, puis EC-???

Cessna C310 CN-TTB ©Claude Le Bihan

Ce Cessna C310 a été pris en photo par Claude Le Bihan sur le terrain de l’E.A.L.A. 10/72 à Orléansville (ex castelum tiginitum, ex El Asnam et actuellement Chlef) en 1959. Construit en 1956 sous le cn 35474, on peut le voir ici sous immatriculation marocaine, CN-TTB.

Cessna 310 CN-TTB à Ouarzazate  ©Yves Beziau

En 1959, alors qu’il était mécanicien aux travaux public de Ouarzazate au Maroc, Guy Beziau a entendu ce Cessna 310 mettre en route ses moteurs. La passion pour les avions lui étant resté de son passé de mécanicien de l’Aéronavale durant la seconde guerre mondiale, Il a couru voir l’avion pour l’immortaliser sur cette belle photo qui nous permet aujourd’hui de connaître ses couleurs d’origine.

À partir  de janvier 1964, il est enregistré sous immatriculation française F-BGTB, Il change plus d’une dizaine de fois de propriétaire, mais il est toujours en état de vol et basé à Grenade en Espagne.

Cessna C310  à Cuers © Bill Teasdale

Après avoir eu des couleurs  le faisant ressembler à une publicité pour les peintures Ripolin comme le montre cette photo prise par Bill Teasdale à Cuers en juillet 2001 et publiée sur Air Britain, il arbore désormais une très belle livrée sobre, blanche et rouge soulignée d’or. Cette photo ci-dessous prise  par Alexander Portas à Ibiza le 5 septembre 2010, publiée sur JetPhotos.Net en témoigne.

Cessna C310 F-BGTB © Alexander Portas

Depuis le 27 janvier 2011, il a changé a nouveau d’immatriculation pour prendre une immatriculation espagnole que j’ignore pour l’instant.

DC-7C en attente à El Berriel

DC7 en attente à El Berriel © Jean-Pierre Landais

Au sud est de la Grande Canarie à coté de Bahia Feliz se trouve l’aérodrome appelé « El Berriel » (GCLB) Sur une butte près de l’entrée de cet aérodrome se trouve exposé depuis 1976 un DC-7C Seven Seas quadrimoteur fabriqué par Douglas.

DC-7C  El Berriel © Jean-Pierre Landais

Voici quelques informations sur cet avion issues du livre suédois  Svenska vingar 5 écrit par Ake Hall  et traduites en anglais par Johan Junemo (un futur contrôleur aérien suédois)
Construit en 1958, cet avion est le dernier DC-7 (cn 45553/1038) livré à Swissair baptisé sous le nom de « Schwyz » (immatriculé HB-IPP) . Après deux ou trois ans il a été vendu à Scandinavian Airlines System (SAS) immatriculé SE-CCH avec pour nom de baptême « Erik Viking ». Cependant, il n’a jamais opéré aucun vol sous les couleurs de SAS. Il a en effet été échangé contre un DC7 converti pour le transport de fret de la compagnie Japan Airlines (JAL). Il fut donc immatriculé JA-6306 en 1962 et changea de nouveau de nom pour devenir le « ville de Hong Kong. L’avion fut la propriété de quelques autres compagnies, avant de voler à partir 1965 sous sa dernière immatriculation (EC-BBT) sous les couleurs de la compagnie charter espagnole SPANTAX qui fut la dernière à l’exploiter. Parqué définitivement sur l’aérodrome « El Berriel » depuis 1976, cet avion a servi plusieurs campagnes publicitaires et à porté pour l’occasion les couleurs d’Airtour International et celles de Rothmans . Malheureusement, l’Aéroclub Royal de Grande Canarie qui préserve l’avion n’a surement pas les moyens d’assurer à  cet avion une restauration digne de son passé et une protection contre les agressions humaines et celle du temps qui passe, quel dommage.

PS : Depuis le DC-7C EC-BBT à été restauré en 2015 par BINTER CANRIAS et peint à leur couleurs, voir article du 16 octobre 2017

DC7 en attente à El Berriel © Jean-Pierre Landais

Sources des informations :

Jean Pierre Landais
Svenska vingar 5 de Ake Hall
http://www.airliners.net/
http://www.oldprops.ukhome.net/


Hermann Geiger pilote de glacier

Reportage vidéo (27 mai 1958) de Jean-Jacques Lagrange, une archive de la Télévision Suisse Romande (http://www.tsr.ch) sur Hermann Geiger, le pionnier des atterrissages sur glacier.

Exposition « L’aviation en Meuse en 1914-1918 »

 par l’association 14/18 Meuse
25 février au 3 juin 2012 
au centre Mondial de la Paix à Verdun 
Aviation en Meuse en 1914-1918
Début décembre 2011, nous avions annoncé la création par l’association 14-18 MEUSE, avec le soutien du Conseil Général de la Meuse et de la Fédération Maginot, d’une exposition itinérante sur « L’aviation en Meuse en 1914-1918 ».
Son inauguration aura lieu, le samedi 25 février à 15 heures, au Centre Mondial de la Paix. Elle y restera librement accessible, aux heures d’ouverture du centre, jusqu’au 3 juin 2012.
Hangar à Stenay
Hangar à Stenay
Cette exposition, destinée au grand public, a été réalisée par un comité d’historiens composé de Jean-Luc Demandre, Jean-Luc Kaluzko, Bernard Guillaume, Lise Pommois et Jean-Marie Picquart.
Jean Navarre
Jean Navarre
Elle est composée de 30 panneaux qui présenteront les sujets suivants :
o les terrains d’aviation
o les avions
o les personnels
o les combats aériens
o les traces mémorielles
Un Nieuport à Froidos
Un Nieuport à Froidos
Le regard portera aussi bien sur l’aviation française que sur celles allemande et américaine. L’accent sera mis plus particulièrement sur deux spécificités meusiennes : la première bataille aérienne de l’histoire – au-dessus du champ de bataille de Verdun en 1916 – et la plus importante concentration aérienne de cette guerre lors de la libération du Saillant de Saint-Mihiel en septembre 1918.

Quelques documents et objets d’époque seront présentés dans des vitrines.

Par Jean-Bernard LAHAUSSE et Romain SERTELET
Annexe :
Où la découvrir :
Centre Mondial de la Paix
Palais Episcopal
Place Monseigneur Ginisty
55100 VERDUN
www.centremondialpaix.eu
Tél : 03 29 86 55 00
Ouvert tous les jours sauf le lundi de 9 heures 30 à 12 heures et de 14 heures à 18 heures
Contact :
Association « 14-18 Meuse »
Tél. : 03 29 86 00 70
Fax : 03 29 86 87 55
Courriel : 1418meuse@wanadoo.fr
Crédit Photo : Jean Navarre / Un Nieuport à Froidos –
© Collection Jean-Marie Picquart
Hangar à Stenay – © Collection Jean-Luc Kaluzko
Article original paru sur http://www.verdun-meuse.fr

Bon anniversaire, Chuck Yeager ! par Florian Rochat

Cher Chuck Yeager,
Pour être politiquement correct, je devrais sans doute m’adresser à vous en utilisant votre grade et en disant: Cher General.
Mais vous m’êtes familier. Vous m’avez accompagné depuis qu’un ami m’avait prêté votre autobiographie, voici plus de vingt ans. Puis était venu le film de Philip Kaufman, “L’Etoffe des héros”, inspiré du formidable livre éponyme de Tom Wolf, sur les origines de la conquête spatiale américaine. Dont vous aviez donné le coup d’envoi en devenant, le 14 octobre 1947, le premier homme à franchir le mur du son à bord d’un drôle de cigare, le Bell X-1.
Certains contrediront peut-être cette affirmation, mais vous êtes pour moi le plus grand pilote de l’histoire de l’aviation. Vous avez 89 ans aujourd’hui, et il y a environ trois ans, vous avez une nouvelle fois fait “bang” dans un meeting aux Etats-Unis à bord d’un F-16. Le vol était en doubles commandes, mais je n’ai aucun doute que c’était bien vous qui étiez aux manettes pour amener l’oiseau à Mach 1. Toujours “The Right Stuff !”
Vous êtes né Charles Elwood Yeager le 13 février 1923 dans la petite ville de Hamlin, en Virginie occidentale. Dans votre autobiographie, vous racontez votre enfance et votre jeunesse là-bas, et votre témoignage me touche et me parle. Les hasards du reportage m’ont emmené un jour dans ce coin des Appalaches. La vie y semblait âpre, et je pense qu’elle l’est encore aujourd’hui. C’est une région pauvre, que vous avez connue frappée par la crise des années 30. Encore gamin, vous preniez votre carabine pour chasser des lapins et des écureuils qui permettaient d’apporter un peu de protéines sur la table familiale.
Adolescent, vous aidiez votre père, qui réparait des pompes sur un site d’exploitation gazière, et c’est ainsi que vous vous êtes familiarisé avec la mécanique, votre “point d’entrée” dans l’aviation. Car voler était votre souhait, votre désir, votre obsession. Mais pour un “Hillbilly” tel que vous, privé d’études, c’était presque un rêve impossible.
Vous y êtes arrivé, et vous avez réussi au-delà de tout, pilotant tous les types d’avions imaginables durant des décennies. Car vous possédiez “the right stuff”, un ensemble de qualités et de dispositions (courage, pugnacité, rigueur, sens de l’attaque et de l’esquive) qui forcent l’admiration. Vous aviez ce qu’il fallait pour faire face au danger et à toutes les situations qui vous attendaient. Mais ce n’était pas venu tout seul. Vous avez acquis tout cela durement. Et vous vous êtes engagé durant la guerre comme pilote de combat, vous retrouvant basé à Leiston, en Angleterre. Vous avez été abattu au-dessus de la France le 5 mars 1944, et avez pu vous réfugier en Espagne en traversant à pied les Pyrrénées. Vous avez ensuite repris le combat jusqu’au 15 janvier 1945, totalisant soixante et une missions et 12,5 victoires contre les appareils allemands. Contrairement à beaucoup de vos camarades, vous êtes rentrés vivant aux Etats-Unis. Vous avez eu de la chance. Et vous avez continué à en avoir dans vos nombreux exploits par la suite. “The right stuff” est quelque chose qui aide, mais je suis sûr que vous croyez aussi qu’il faut aussi qu’un peu de chance l’accompagne…
Vous m’avez accompagné sans le savoir ces trois dernières années, alors que j’écrivais un roman sur la vie d’un très jeune pilote fictif, lui aussi obsédé par le vol et le ciel, qui venait également d’un lieu où parvenir à concrétiser son rêve d’aviateur était improbable: Browning, Montana.
Il se trouve que j’ai en partie “modelé” ce garçon, John Philip Garreau, surnommé Little Eagle en raison de l’exceptionnelle acuité visuelle qui vous relie entre la réalité et la fiction. Je lui ai attribué les qualités de pilote exceptionnelles qui étaient les vôtres à bord de votre Mustang P-51, ainsi que l’état d’esprit qui vous habitait et que vous avez résumé dans plusieurs passages de votre autobiographie. Comme celui-ci, révélateur de votre attitude dans le combat aérien:
“C’est presque impossible de décrire ce sentiment. C’est comme si vous ne faisiez qu’un avec ce Mustang, comme si vous étiez une extension de la manette des gaz. (…) Vous étiez tellement lié à cet engin que vous le poussiez aux limites de ses possibilités. (…) Vous sentiez ce moteur vibrer dans toute votre ossature (…), les gaz ouverts à fond, acquérant sa meilleure performance de maneuvrabilité. (…) Vous obteniez tout cela grâce à une manière instinctive de voler : vous connaissiez votre cheval. (…) En combattant là-haut, vous vous connectiez à vous-même. (…) Avec de l’expérience, vous saviez avant de descendre un ennemi exactement quand vous alliez le faire. Une fois que vous l’aviez placé dans votre viseur, vous commenciez à déjouer ses plans tout en vous en rapprochant, vous deveniez un chat pourchassant sa souris. Vous l’attaquiez, et c’était sans issue : vous saviez tous deux qu’il était fini. (…) Quand son avion explosait, c’était un beau spectacle. Il n’y avait aucune joie à avoir tué quelqu’un, mais une vraie satisfaction à l’idée d’avoir été meilleur que l’autre gars et d’avoir détruit sa machine. (…) L’excitation du combat aérien n’a jamais diminué en moi. Pour moi, le combat reste l’ultime expérience du vol. »
Mais au-delà des poussées d’adrénaline, vous étiez lucide. Au sujet de votre formation finale sur la base de Tonopah, dans le Nevada, vous avez écrit: “La mort était notre nouveau métier. Nous nous entraînions à devenir des tueurs professionnels.” C’était la guerre. En vol, en combat, face à l’adversaire, c’était toujours “lui ou moi”.
Vous êtes un héros, vous avez été un pilote exceptionnel, mais vous avez – et êtes encore, j’en suis sûr –  un homme qui aime la vie, les randonnées dans la nature, la pêche et la chasse. Une récente visite de votre site m’a ainsi appris que vous étiez, en novembre dernier, en Namibie pour un safari.
En ce jour anniversaire, je me devais de vous transmettre mes meilleurs vœux et vous dire: “Keep going, Chuck !” Euh… General, pardon.

Florian Rochat

texte  d’origine publié sur http://www.florianrochat.com/blog.htm
Site officiel Chuck Yeager : http://www.chuckyeager.com/ 


Aidez les Fouga du MAE à revenir

©Xavier Cotton

Le Musée de l’Air et de L’Espace du Bourget ayant décidé de restaurer ses  trois Fouga Magister aux couleurs de la patrouille de France, figures de proue du musée depuis plus de 25 ans, leur dépose a commencé le 4 juillet 2011 et a duré une semaine.
Depuis le 1er février, le Musée de L’air et de l’Espace lance une campagne de dons privés pour la restauration complète de ses trois Fouga Magister afin de leur permettre de retrouver au plus vite leur emplacement initial devant le musée.
Pour les foyers fiscaux français, chaque don donne droit, à une réduction d’impôt de 66% de son montant dans la limite de 20% du revenu imposable. L’excédent éventuel peut être reporté sur 5 ans. Un reçu, à joindre à votre déclaration de revenus, vous sera adressé peu de temps après réception de votre chèque, télécharger le formulaire de don sur cette page .
©Xavier Cotton