Archives mensuelles : octobre, 2010

Proroger sa licence de pilote privé avion par Internet

A condition d’être titulaire d’un licence FCL, les pilotes privés avion peuvent depuis le 18 octobre proroger leur licence par Internet . Les pilotes privés d’avion (dits « TT ») ayant obtenu leur licence (ou ayant commencé leur formation) avant le 1er juillet 1999 dans le cadre de l’arrêté du 31 juillet 1981 modifié et qui souhaiteraient profiter ce nouveau service, devront d’abord demander la conversion de leur « TT » en Licence FCL.1 ( à lire sur le site de la Fédération Française Aéronautique).
Cette possibilité ne concerne que les titulaires d’une licence FCL et des qualifications SEP(t) ou TMG qui justifient des conditions d’expérience récente (12 heures de vol dont 6 en tant que commandant de bord, 12 décollages et atterrissages, un vol d’une heure avec un FI(A) dans les douze mois précédant la fin de validité).
Il faut premièrement obtenir un identifiant auprès de son service des licences habituel en leur téléphonant, Il vous faudra fournir votre numéro de licence FCL et votre adresse e-mail pour obtenir en échange un code d’identification et un mot de passe. On peut ensuite se rendre sur l’espace réservé aux Navigants et aux Examinateurs (https://sigebelext.aviation-civile.gouv.fr) et accéder à son compte. Le site de la DGAC détermine alors si l’on est dans une situation de prorogation (dans les douze mois précédant l’expiration de sa qualification), et dans ce cas, l’ordinateur affiche l’instruction « proroger ma qualification de classe par expérience ».
Le pilote doit alors fournir les heures de vol effectuées dans les douze mois précédant la fin de validité de la qualification, le nombre total d’heure sur avion, les vols avec FI ou FE. En cliquant sur « consulter mon dossier navigant », le pilote obtient un extrait nominatif et un numéro de transaction.
Ensuite le pilote doit faire porter par un examinateur FE(A) la prorogation de la qualification SEP(t) ou TMG, car seuls les agents des services des licences ou les examinateurs peuvent intervenir sur une licence.
Sur le site de la DGAC une vidéo explique en détail la procédure.

Anémomètre portable Jules Richard

Anémomètre Jules Richard ©Xavier Cotton

  Lors de ma dernière visite au musée Henri Guillaumet à Bouy (Marne) j’ai eu l’occasion de voir exposé cet anémomètre portable en superbe état, fabriqué par les établissements Jules Richard au début du 20e siècle. les pionniers de l’aviation   avec leurs avions à la structure si légère, avait absolument besoin de savoir d’où venait le vent et sa force avant de décoller, tout comme aujourd’hui me direz vous, mais à l’époque il n’y avait pas un service de contrôle et d’information organisé pour renseigner les pilotes. L’anémomètre portable leur indiquait donc la force du vent.

l\’aviateur Louis Paulhan et son anémomètre portatif avant son envol

Voici ce qu’il en est dit sur le catalogue des établissements Jules Richard que vous pouvez lire en entier au format PDF sur le site du Conservatoire National des Arts et Métiers : « cet anémomètre se compose d’un moulinet en aluminium extrêmement léger et d’une grande solidité ; il fonctionne pour des vitesses très faibles de l’air comme des plus fortes, sans se déformer, grâce à la forme des ailettes. L’arbre, vis sans fin, engrène avec une petite roue dont l’axe est assez long pour aller transmettre son mouvement au compteur totalisateur contenue dans un boîtier de montre qu’on tient en main. cette disposition a sur les Anémomètres l’avantage de ne produire aucun remous et de laisser à l’air une liberté complète pour son passage.

Pour la mesure, on place l’Anémomètre débrayé bien orienté, dans le sens du courant d’air. On a soin de remettre à zéro les aiguilles du compteur, ou simplement de noter les chiffres indiqués. on embraye le moulinet avec le compteur en pressant du doigt sur le levier A, on regarde en même temps sur une montre à secondes le moment du départ on laisse tourner pendant 10, 20 ou 30 secondes ou même une minute, et on lit directement sur le cadran le nombre de mètres.Une table de correction, fournie avec l’appareil, n’est utile que pour les vitesses très faibles du vent. » Vous pouvez aussi charger les instructions pour l’emploi de cet  anémomètre portatif Jules Richard au format PDF sur le site du CNAM .


Sortie anticipé du bloc de timbres : les pionniers de l’aviation

Bouy, commune marnaise où est né Henri Guillaumet, a  été choisie pour la sortie anticipée du bloc de timbres : les pionniers de l’aviation, sur lesquel figure Hubert Latham, Élise Deroche, les frères Wright, Henri Farman, Jules Védrines et Léon Delagrange.
L’association philatélique champenoise, la commune de Bouy, La Poste et l’association les Amis de Henri Guillaumet se sont associés pour offrir aux philatélistes et aux passionnés d’aéronautique tout un week-end d’animations.
Des expositions seront également présentées du vendredi 15 au dimanche 17 octobre, dans la salle des fêtes et au musée Henri Guillaumet . Un  bureau de poste temporaire sera ouvert dans la salle des fêtes vendredi 15 et samedi 16 octobre de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures. On pourra s’y procurer, outre le bloc de timbre, des enveloppes Prêt-à-Poster spécialement imprimées pour la circonstance ainsi que des timbres, souvenirs, immortalisés par un tampon à date, réalisé par Roland Irolla. 

Lukla au Népal : atterrissage long d’un Do228 de Sita Air

(photos collection privée Jérôme Zmuda)
Mardi 12 octobre ce Dornier 228  (9N-AHB) de la compagnie Sita Air et en provenance de Katmandou a effectué un atterrissage trop long sur l’aéroport de Lukla au Népal, suivi d’une collision frontale de l’appareil avec le mur de fin de piste .
A priori l’incident serait lié à une défaillance du système de freinage, en effet les pilotes n’ont pu stopper l’avion  dans les limites de la piste. Le Do228 a subi un choc frontal avec le mur de fin de piste, la collision occasionnant de sérieux dégâts au nez de l’avion. Heureusement aucun blessé  n’est à déplorer parmi les 11 passagers et 3 membres d’équipage présent à bord. Le terrain de Lukla (VNLK) à l’est du Népal se trouve à 2860 m d’altitude dans le Solo Khumbu. L’atterrissage se fait uniquement dans le sens de la montée (QFU 06) et et le décollage dans la pente (QFU 24) de la piste d’une longueur de 527 m.
Source des informations


L’HISTOIRE DES CENT PREMIERS PIONNIERS DE L’AVIATION FRANÇAISE

Cinquante ans de recherches acharnées auront été nécessaires à Yves Saint-Yves pour rassembler toute la documentation souhaitée pour la publication de « L’HISTOIRE DES CENT PREMIERS PIONNIERS DE L’AVIATION FRANÇAISE ». Jean Lasserre fondateur d’ICARE s’y était était déjà attelé avec réussite, mais Yves Saint-Yves réussit ici un tour de force ; nous présenter les biographies de ces pilotes entrés dans l’histoire en les illustrant d’une carte postale portant leur autographe. Aborder les cent premiers brevets de l’aviation française, ainsi que l’histoire qui les précède sous l’angle de l’aérophilatélie fait l’originalité de ce livre et la préface de Bertrand Sinais, référence incontournable de l’académie de philatélie est un gage supplémentaire de qualité .

Édité à compte d’auteur, ce livre en couleur sur papier glacé en fait ce qu’il est convenu d’appeler un « beau livre ».
De plus, un préambule de quelques pages sur l’aérostation au XIXe siècle rappelle que le triste siège de Paris en 1870 marque également le véritable début de l’envoi du courrier par la voie des airs, tandis que quelques pages sur Clément Ader rendent hommage aux efforts de l’un des pères de l’aviation… qui ne fut cependant jamais breveté.

Autre intérêt de ce livre qui comporte bien sûr la liste « chronologique » des 100 premiers brevets décernés par l’Aéro-Club de France, qui sont en fait 101 en raison de numéros 5bis et 10bis et l’absence bien compréhensible d’un numéro 13, la présence d’une alternative alphabétique bien utile aux recherches et une première pour ce type d’ouvrage : la liste des 100 premiers militaires brevetés.
Yves Saint-Yves sera présent pour la vente de son livre les 15 et 16 octobre au bureau de poste « le carré d’encre », 13 bis rue des mathurins paris 9éme, à l’occasion de la vente anticipé du bloc de timbres « Les pionniers de l’Aviation ». Il sera ensuite de nouveau présent à la boutique du Musée de l’Air et de l’Espace , les 23 et 24  octobre et les 25 et 28 novembre.

120 pages, 22 x 28 cm, couverture souple dos carré
340 photographies et reproductions
Préface de Bertrand Sinais, de l’Académie de philatélie

On peut commander le livre auprès de l’auteur en précisant éventuellement les éléments souhaités pour une dédicace au prix de 32€ + 3,50€ de frais de port.
1 avenue Foch 95220 Herblay
yves-saintyves@orange.fr


Les A380 d’Air France sur de nouvelles lignes

Après avoir déployé ses A380 sur les lignes vers New-York, Johannesbourg (18 février 2010) et Tokyo (1er septembre 2010), Air France prévoie de nouvelles destinations pour sa flotte d’A380. Pour fêter les soixante ans de la desserte du Canada, la compagnie française a exceptionnellement placé un Airbus A380 pour accomplir la rotation Paris – Montréal le 7 octobre. Puis, le 8, elle a ouvert les ventes pour la desserte régulière de la ville canadienne en A380 qui reliera en effet quotidiennement Paris et Montréal à partir du 9 mai 2011.
A la même période, Air France devrait également affecter l’A380 à la desserte de deux nouvelles destinations : Washington puis Mexico.

Actuellement, les quatre A380 d’Air France sont aménagés en trois classes de 538 places (neuf en Première, 80 en classe Affaires et 449 en classe économique). Mais à compter de l’été 2011, les  deux  nouveaux A380 seront livrés avec la nouvelle classe Premium Voyageur. Les A380 offriront  alors 516 places, les classes Premières et Affaires ayant toujours le même nombre de fauteuils, auxquels s’ajouteront 38 sièges Premium Voyageur et 389 sièges Voyageur.

La photo est de Philippe Lohat


Renaud Ecalle s’est envolé pour toujours

(photos collection privée Xavier Cotton)
Dimanche  3 octobre nous apprenions la disparition d’un avion léger dans l’Hérault. Il s’agissait du Jodel DR-1050  Ambassadeur (F-BKBZ) qu’on a retrouvé lundi près de Lodève dans une zone boisée et accidentée. À son bord se trouvait Renaud Ecalle, son épouse et ses deux enfants qui n’ont pas survécu à l’accident.
L’avion avait décollé dimanche de Jonzac-Neulles en Charente-Maritime à destination de Salon-Eyguière dans les Bouches du Rhône.
Alors que Renaud Ecalle avait signalé « une difficulté de navigation » à la tour de contrôle de Montpellier, le contact radar a été perdu à 19h37. Il semble que les conditions météorologiques étaient particulièrement difficiles ce dimanche soir.

Le Capitaine Renaud Ecalle, ancien pilote de Mirage F1, était pilote de l’Equipe de Voltige de l’Armée de l’Air (EVAA) et totalisait près de 2600 heures de vol. Multiple Champion de France de voltige, il était devenu Champion du Monde de voltige en 2009 et Champion d’Europe en 2010.
 
Merci Renaud pour ta gentillesse et tes démonstrations de voltige en meeting où la qualité de ton savoir faire nous remplissait chaque fois d’une émotion intense. Nous aurons toujours une pensée pour toi et ta famille.  Antoine de Saint-Exupéry  a dit : « Un pilote ne meurt jamais, il s’envole juste et ne revient pas«