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Norécrin F-BEOB

(photo collection privée Michel Léveillard)

On peut voir ici en 1949, Jacques Luffrans et Michel Léveillard deux amis de l’aéroclub de Normandie, devant le Norécrin « ville de Rouen » (F-BEOB cn 117 de couleur bleue), notez le trou dans le capot pour la manivelle du démarreur à inertie du moteur Regnier . À l’arrière plan on voit le Caudron Phalène (F-AMCI). En 1970 le F-BEOB devenu entre temps G-BEDB est exposé a la ferme de Chirk-Ley au Pays de Galles.
Jacques vit toujours dans la région et s’occupe activement du Mémorial-Normandie-Niemen aux Andelys dans l’Eure ainsi que du musée de la BA105 d’Évreux, Michel est devenu Commandant de bord pour Eastern Airlines et vit toujours au États-Unis.

Salmson Deville « Phrygane Major »

Salmson Phrygane F-BEEQ ©Michel Léveillard

Cette photo du Salmson Deville D2 P3 H Phrygane Major F-BEEQ a été prise sur le terrain de Rouen- Le Madrillet en 1948. Voici quelques informations au sujet de cet avion d’après le site : http://fandavion.free.fr/salmson_entreprise.htm « L’Hyper-Phrygane ou Phrygane Major, qui vola pour la première fois le 28 août 1935, était une version quadriplace à moteur de 175 ch du D2 P3. Un léger lacet inverse devait empêcher cet avion, désigné D4 T4, d’obtenir son certificat de vol. Anciennement immatriculé F-ANIG, le F-BEEQ fut recontruit en 1948 par les ateliers de la CFA »

Baptême de l’air en JU-52

Baptême+en+Ju-52+1945+Rouen+Le+Madrillet

Baptême en JU52 en 1945 à Rouen le Madrillet @Michel Léveillard

Après la seconde guerre mondiale, Ce Junker 52 aux couleurs de l’armée de l’air française venait régulièrement sur le terrain de Rouen-Le Madrillet pour l’entrainement des parachutistes. Le 4 octobre 1945, Jean Moretti ancien pilote de chasse avait organisé un baptême de l’air pour de jeunes Rouennais . Pour cela ils devaient avoir suivi des cours dispensés le soir par Jean Moretti après son travail pendant 4 mois et demi et réussi à la fin un petit examen écrit le dernier soir pour confirmer les connaissances acquises : les différents parties de l’avion, la sustentation, la météo, les commandes, le moteur en étoile (il y en avait un exposé dans la salle)… etc. Voici le témoignage de Michel Besnard, un des heureux baptisé de l’époque  »

Muté au printemps de la perception d’Elbeuf en mai à la Trésorerie Générale, rue de la Seille, ce jour-là, je suis allé prendre le vol avec 2 autres collègues de la T.G. des gars de Rouen: Jean Crapanne et André Gourmelen.
Jean Moretti avait pris un temps les commandes au siège droit, co-pilote en survolant, bien sûr Elbeuf, à peine 150/200 mètres au dessus du pont détruit.. pour 17 places assises, nous devions être 23..!
Si ma mémoire est bonne ! Vol d’environ 15 à 20 minutes, forêt du Rouvray, Oissel.. Elbeuf..
Voilà pour le détail…. qu’on oublie pas…; C’était sensas. »

Au premier plan de la photo, on peut remarquer en costume noir, Guy Anseaume qui était alors propriétaire d’un Norécrin de couleur jaune avec un moteur Renault. Avec Roger Peltier, autre propriétaire d’un Norécrin à Rouen-le Madrillet, ils ont participé à la croisière bleue des Norécrins en 1948.


SO-7060 « DEAUVILLE »

(photo collection privée Michel Léveillard)

Merci à Michel Léveillard (ancien membre de l’aéroclub de Normandie et ancien Cdb d’Eastern Airlines) qui m’a fait parvenir cette super photo.
Sur le terrain de Rouen-Rouvray (le Madrillet) lors du « Grand Meeting » de 1949…
Passage de 4 Spitfires (Hélices 5 pales) au dessus de l’unique exemplaire du SNCASO SO-7060 « Deauville » (F-WDVZ). C’est un biplace de tourisme et d’école équipé d’un moteur Walter « Minor »III de 105 cv qui fit son 1er vol le 22 mars 1948.

Sur un arbre perché

Le MS-880 F-BRLT de l’Aéro-Club de Normandie bien haut perché ce 17 décembre 1977 © Xavier Cotton

Ce samedi 17 décembre 1977 par un temps dégagé mais froid, un pilote membre de l’aéroclub de Normandie décide d’aller faire un vol local avec un Morane-Saulnier MS-880 (F-BRLT).   Au retour, au moment de réduire les gaz en vent arrière, le moteur a calé (probablement un givrage carburateur). Présent à la tour de contrôle (vigie-pirate, n’était pas encore passé par là), nous avons vu l’avion disparaître derrière une lignée d’arbre, puis un grand silence, et enfin le pilote annonce à la radio « je suis posé dans un arbre , mais je n’ai rien »   Soulagés, un ami et moi sommes allé sur le lieu de l’accident pour voir l’avion posé dans un Chêne à une quinzaine de mètres de haut comme un simple oiseau l’aurait fait. Il a fallut attendre les pompiers qui sont venus avec un échelle, pour dégager le malheureux pilote de son perchoir . Finalement ce pilote a eu beaucoup de chance (juste une écorchure sur le nez), par contre l’avion fut irrécupérable.