Archives mensuelles : février, 2019

Clément Ader invente l’Avion

Clément Ader

Sur ce blog, il est beaucoup question d’Avion bien sûr et je ne pense vous apprendre que l’inventeur officiel de ce mot, si important pour nous les passionnés, est Clément Ader (né le 2 avril 1841 à Muret, décédé le 3 mai 1925 à Toulouse) En effet, si Clément Ader inventa des avions tel qu’Eole, il inventa aussi le nom « Avion« . Dès 1875, il emploie ce mot pour désigner certains de ses prototypes qui n’ont jamais volé en présence de témoins et il le dépose en 1890. Il était de ceux qui étaient convaincus que l’homme pouvait voler et que l’étude du vol de l’oiseau était la clé du succès. En 1855 , à l’âge de 14 ans il aurait effectué à Muret près de Toulouse une de ses premières tentatives de vol. Il semble donc logique qu’il connaisse leur nom latin Avis à partir duquel il invente le mot Avion. Mais une autre hypothèse circule selon laquelle Avion est l’acronyme d’ « Appareil Volant Imitant l’Oiseau Naturel ». Pour ma part, j’aurais plutôt tendance à penser que c’est un rétro-acronyme, c’est à dire que l’on est parti du terme avion existant et qu’on lui a trouvé cette définition à posteriori.


Spot’air : Passionnés d’aéronautique et de photographie

Depuis quelques temps je cherchais une association de « spotters » par avec lesquels je pourrais partager mes passions pour l’aéronautique et la photographie, mais aussi échanger des informations sur la technique de prise de vue photographique. En interrogeant un moteur de recherche bien connu, je suis arrivé sur le site de l’association Spot’air (http://www.spotair.org), très dynamique et agréable à parcourir. J’ai pris  donc contact avec son président Maxime Garcia pour lui poser quelques questions au sujet de l’association.

Maxime, depuis quand l’association existe t elle ? : Depuis 2001, Au départ, des « Airbusiens » de Toulouse qui s’étaient retrouvés ensemble lors d’un meeting aérien ont décidé de lancer l’association. Mais Spot’air, qui compte aujourd’hui 160 membres, regroupe tous les passionnés d’aéronautique. La plupart habitent le Grand Sud mais certains sont de beaucoup plus loin.

En quoi consiste votre activité et quels sont le but et les objectifs de l’association ? : D’abord, partager notre plaisir, de parler d’avions, de voir des avions, de prendre des photos, d’échanger nos connaissances. Il y a chez nous des gens très pointus mais on ne se prend pas la tête. Mais c’est aussi d’organiser des regroupements d’adhérents lors de voyages vers des manifestations aériennes ou lors de visites privées

Pouvez vous nous expliquer le choix de ce nom  « Spot’air » ? : Oui c’est par référence aux « spotters » qui, pendant la Seconde Guerre Mondiale, repéraient les bombardiers allemands. Aujourd’hui, plus pacifiquement, le « spotter » fait des photos en bord de piste, sur les aéroports.

Quel est le montant de la cotisation ? : Le montant de la cotisation est de 30€ l’année. Ça donne droit à la diffusion d’informations aéronautiques tous les jours ainsi que l’accès à toutes les activités associatives.De plus, chaque adhérent, recevra  annuellement un exemplaire de notre journal interne « Tarmac » en version papier de plus de 100 pages et tout en couleur.

A quoi s’engage t’on en adhérant à Spot’air ? : On s’engage à participer à des activités suivant les disponibilités et finances de chacun et lors de visites privées à donner la priorité des photos ou compte rendu à l’association pour alimenter son site internet et le journal interne associatif « Tarmac»

Comment sont sélectionnées les photos de la banque de donnée ? : Les photos sont sélectionnées sur un serveur où les adhérents soumettent leurs photos et un groupe de validation approuve ou pas la mise en ligne.

Est-on obligés de parcourir les meetings ? : Tout dépend de membres. Ceux qui le peuvent se déplacent partout dans le monde. Personnellement, j’ai une préférence pour les anciens avions de chasse. Certains se contentent de lire notre revue, Tarmac, et d’aller sur notre site Internet.

Maxime , permettez moi de vous poser cette dernière question, quels sont vos avions préférés ?le Concorde que j’ai vu atterrir lors de son dernier vol. Et le Dassault Mirage IV.

Pour contacter l’association SPOT’AIR :

http://www.spotair.org/

https://www.facebook.com/spotair.org/


Destination Madrid au départ de Paris-Vatry avec Iberia

CRJ 1000 IBERIA à Toulouse-Blagnac ©Jean Besnard

A partir d’Avril 2019 la compagnie IBERIA  propose une ligne régulière entre Paris-Vatry et Madrid. Trois rotations hebdomadaires  opérés par un biréacteur CRJ 1000 de 100 places seront assurées en saison été (avril à octobre et deux en saison hiver. les billets sont déjà disponibles à la vente. Avec une escale à Madrid, il sera désormais possible de rejoindre 32 villes espagnoles,
– 72 villes d’Europe, Afrique et Moyen Orient,
– 27 destinations long courrier (Amérique du sud, Asie…)

Sources des informations :

https://www.parisvatry.com

https://www.iberia.com/fr/


A l’abri du soleil en attendant son tour….

Benoît Garreau à l’abri du soleil F-PCDF ARS300 lors du championnat de France de voltige aérienne 2015 à Épernay ©Xavier Cotton

Que ce soit lors d’une compétition de voltige aérienne ou à l’occasion d’un meeting, les pilotes doivent être près de leur avion, voire installés aux commandes afin de pouvoir répondre à la demande de mise en route du directeur des vols. Mais quand le soleil tape dur, sous les verrières c’est l’enfer. Alors comme dans un départ de formule 1, une personne est venue protéger Benoît Garreau en l’abritant sous son grand parasol

L’équipe d’Aéro Retro de Saint-Dizier à l’abri de l’aile parasol du Morane-Saulnier F-BFZK lors du meeting d’Epernay 2018 ©Xavier Cotton
Francis Pelletier à l’ombre de son biplan Boeing Stearman N4561N lors du meeting aérien d’Épernay 2018 ©Xavier Cotton
Sieste bien méritée sous l’aile basse du North American T-6G Texan F-AZCV lors de la Journée Portes Ouvertes de Soissons 2017 ©Xavier Cotton

Après pour s’abriter à l’ombre de son avion, cela dépend si celui-ci est à aile basse ou haute, voire à deux ailes comme sur les biplans. Ensuite vous pouvez choisir le confort rustique en s’allongeant à même le sol, mais si malgré l’ambiance sonore du meeting, vous envisagez une vraie sieste vous pouvez apporter votre chaise longue ou si l’aile le permet, y accrocher un hamac.

Aymeric de Valence veille à l’ombre du L39 Albatros LX-STN de la patrouille Sparflex lors du meeting de d’Épernay 2015 ©Xavier Cotton
L’équipe bien organisée du MD311 F-AZKT lors du meeting d’Épernay 2018 ©Xavier Cotton


Louis-Paul Bonvillain auteur de la première photo aérienne

9 octobre 1908 au camp d’ Auvours, Louis-Paul Bonvillain (assis) fixe son appareil photographique à l’avion tandis que Wilbur Wright vérifie le moteur du Flyer

A la recherche d’innovation et de sensations cinématographiques nouvelles, Louis-Paul BONVILLAIN, directeur des actualités et du service scientifique de la maison Pathé, fut le premier, à embarquer une caméra dans un avion, C’était à bord du Flyer piloté par Wilbur Wright le 9 octobre 1908 au camp d’Auvours.Voici la photo historique de Louis-Paul Bonvillain (assis) fixant son appareil photographique à l’avion tandis que Wilbur Wright vérifie le moteur du Flyer avant le décollage, tracté sur un rail qu’on aperçoit en bas, partant vers la gauche. Cette splendide photo de Louis-Paul Bonvillain, conservée par son fils Pierre, apporte la preuve que la première bande cinématographique aérienne a été effectuée à Auvours le 9 octobre 1908.

La première photo réalisée à bord d’un avion.Elle fut prise le 9 octobre 1908 par Louis-Paul Bonvillain à bord du Flyer piloté par Wilbur-Wright et publiée dans « la Vie au grand air », le 28 novembre 1908 ©BNF Gallica

« La première photographie en aéroplane » fut publiée dans « la Vie au grand air », le 28 novembre 1908 avec cette légende: « CE QU’ON VOIT DE L’AÉROPLANE WRIGHT. » La photographie présentée est extraite du « premier film cinématographique, pris à bord d’un aéroplane par M.Bonvillain, directeur du Service des voyages de la maison Pathé ».

Sources des informations :


Damien Charrit illustrateur aéronautique

Super Constellation - Air France ©Damien Charitt
Super Constellation – Air France ©Damien Charrit

Né en Charente maritime, il y a 37 ans, Damien Charrit dont le papa est marin-pêcheur développe dès son plus jeune âge une passion pour les bateaux. Pourtant c’est une exposition liée au monde de l’aéronautique que ce graphiste présente aujourd’hui jusqu’au 2 mars dans la halle de la Mairie de Vélizy

Après un début de carrière à Paris, dans hôtellerie, s’en est suivi une période d’inactivité dont Damien a profité pour se remettre au dessin, activité qu’il a toujours aimé. Fasciné par tout ce qui vole il en fait son terrain de jeu.

Il y a treize ans, alors qu’un poste de graphiste s’ouvre chez Dassault Aviation, Damien saisi sa chance et postule. Il ne l’a jamais regretté. C’est en utilisant les logiciels graphiques que Damien a développé son art et ses compétences. Aujourd’hui il travaille essentiellement sur Illustrator d’Adobe

Passage du mur du son par Chuk Yeager en octobre 1947 pour le « Fana de l’Aviation » ©Damien Charrit

Baignant désormais dans le milieu aéronautique, les opportunités de rencontre professionnelles se multiplient. Peu à peu les commandes et projets d’édition s’enchainent. C’est ainsi que Damien est sollicité pour réaliser une couverture du magazine « Le Fana de l’Aviation » (N°575) sur le thème de l’exploit supersonique de Chuk Yeager en octobre 1947. Deux autres couvertures suivront (n° 580 et 588) et ce n’est qu’un début.

Pour chacune de ses réalisations, Damien commence par accumuler des photos et informations sur le sujet envisagé. Pour cela il fréquente les meetings aériens ou il rend visite au musée de l’air afin de consulter les archives . Chaque illustration lui demande 30 à 40 heures de travail.

Exposition « aérographisme » le monde de l’aéronautique de 1914-1918 à nos jours jusqu’au 2 mars. Halle de l’hôtel de ville de Vélizy au heures d’ouverture.

https://www.damiencharrit.com