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Jules Védrines et Issy par Thierry MATRA

L’association historique Historim d’Issy-les-Moulineaux et la maison d’édition Les Établissements proposent conjointement une conférence sur le plus célèbre des pilotes de la Belle Époque:

Jules Védrines et Issy par Thierry MATRALes exploits de Julot au départ ou à l’arrivée du champ d’aviation d’Issy entre 1911 et 1919 seront présentés pendant environ 45 à 50 minutes
L’auteur de la conférence répondra aux questions à la fin de la conférence et pourra dédicacer son ouvrage à la demande.

Samedi 11 juin, 15 h
Musée français de la carte à jouer
16, rue Auguste-Gervais, Issy-les-Moulineaux
 à 100m de la station de métro Mairie d’Issy ligne 12

Entrée gratuite sans réservation, ouverte à tous.


Circuit d’Anjou 1912

(photo collection privée Claude Le Bihan)

Sur cette carte postale du 15 juillet 1912 on peut voir  Jules Védrines sur un avion Deperdussin à moteur Gnome de 80 CV engagé pendant le 1er grand prix de l’aéroclub de France Circuit d’Anjou des 16 et 17 juin 1912. A lire l’étude concernant cette course au format PDF sur le site http://www.hydroretro.net/

Jules Vedrines et son Morane type N

Jules Vedrines (en combinaison et casque en cuir) et son Morane-Saulnier Type N
(photo collection privée Xavier Cotton)

Jules Védrines est né à Saint-Denis en 1881, il obtient non sans mal un brevet de pilote en 1910.
Entre 1910 et 1914, il participe aux grandes courses aériennes en France puis en Europe.
En 1912, il participe pour la première fois à la course Paris-Madrid, qu’il remporte en terminant seul concurrent.
ll a gagné la coupe Gordon-Bennett en Amérique, en battant le record de vitesse à 167,8 km/h, le 9 décembre 1912
En 1913, enfin, il effectue plusieurs raids en Europe centrale puis un Paris-Le Caire.
Jules Védrines est une immense vedette de l’aviation d’avant-guerre, qui déplace des dizaines de milliers de personnes lorsqu’il est annoncé sur un terrain.
Mobilisé en 1914 dans la nouvelle armée aérienne, ses talents vont lui permettre de développer de nouvelles pratiques aériennes.
le 19 Janvier 1919 , il atterrit sur le toit des Galeries Lafayette à Paris .
Il s’est tué à 38 ans, le 21 Avril 1919, avec son mécanicien Guillain, à St Rambert d’Albon (Drôme), lors d’un raid Paris-Rome, à bord d’un bimoteur Caudron C-23 rempli de 1600 litres d’essence.
à lire : La vie d’un aviateur par Jules Védrines