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Contribution à un long-métrage sur Clément Ader, en partenariat avec l’association Rêves de Gosse

Éole de Clément Ader au Centre National des Arts et Métiers à Paris ©Xavier Cotton
Après plusieurs mois de gestation, un projet de long-métrage sur Clément Ader est actuellement en cours de préparation. Pour financer ce film intitulé Clément Ader, et s’il fallait réécrire l’Histoire ?, les réalisateurs (lire plus bas*) ont lancé une campagne de crowdfunding (financement participatif) sur internet via le lien suivant : http://fr.ulule.com/clement-ader/
Le principe est simple : les personnes souhaitant effectuer une contribution financière bénéficieront de contreparties exclusives : DVD (édition Collector), affiche, nom au générique, invitation au tournage… L’objectif à atteindre est de 6650 euros. Cette somme servira exclusivement à financer le tournage et la production du film. A noter que la campagne de crowdfunding prendra fin début juillet.
Si le projet se concrétise, les bénéfices liés aux ventes de DVD seront directement reversés à l’association Rêves de Gosse (http://revesdegosse.fr/). Les comédiens José Garcia et Véronique Jannot, parrains de l’association, soutiennent d’ailleurs ce projet de long-métrage.

Pour en savoir plus sur le film, l’équipe, les intervenants, le crowdfunding, etc., n’hésitez pas à consulter la brochure de présentation disponible au téléchargement sur http://www.clementader-lefilm.com/bonus/telechargements/

Sites internet :
http://www.clementader-lefilm.com
http://fr.ulule.com/clement-ader
http://www.facebook.com/docuader
https://twitter.com/aderlefilm

Clément Ader 1841-1925
Ce long-métrage s’organise en deux parties :
  • une fiction
  • un documentaire
Synopsis de la fiction :
Dans le cadre de recherches sur Clément Ader en vue de la rédaction d’un ouvrage, son auteur a découvert des éléments matériels laissant présager d’un premier vol du pionnier français non pas en 1890 (comme supposé jusqu’alors), mais en… 1879 !
L’intrigue traitera du travail d’investigation destiné à authentifier les éléments en question.

Le documentaire :
Il s’articule autour de réflexions, recherches, etc. menées par d’éminentes personnalités de l’aviation : Gérard Feldzer, Bernard Marck, Antony Angrand, etc., pour ne citer qu’eux. Leurs compétences diverses et abouties (historiens, auteurs, journalistes, ingénieurs…) permettront de répondre à trois questions :
Quels furent les contextes (industrialisation, modernisme, militarisation…) propices à Clément Ader pour l’invention d’Eole à la fin du XIXe siècle ?
Comment le débat sur la « paternité de l’aviation », opposant Clément Ader aux frères Wright, est-il né ?
Plus d’un siècle après le vol supposé d’Ader en 1879, peut-on affirmer qu’il a bel et bien eu lieu ?

* L’équipe du projet :
Ce projet filmique est né sous l’impulsion de Sylvain Thomas et de Thomas Leroux, qui en seront les réalisateurs.

Sylvain Thomas fut Rédacteur en Chef d’un titre aéronautique pendant plusieurs années. En parallèle de son activité professionnelle, il a réalisé des vidéos de promotion pour la pratique de l’aviation légère ainsi que des séquences didactiques sur la navigation aérienne en Île-de-France.
Thomas Leroux a été directeur des programmes d’une chaîne de télévision locale et a réalisé une mini-série en « papercraft animé ». Il a également eu l’occasion d’expérimenter la figuration au cinéma.
A noter que tous deux ont suivi des études de cinéma.
Les réalisateurs seront assistés de techniciens à l’expérience éprouvée : l’un des premiers opérateurs « Steadicam » de France, un jeune réalisateur primé au Short Film Festival de Cannes, et un photographe-monteur professionnel.
Enfin, je signale que toutes les personnes impliquées dans le projet sont bénévoles.

Anémomètre portable Jules Richard

Anémomètre Jules Richard ©Xavier Cotton

  Lors de ma dernière visite au musée Henri Guillaumet à Bouy (Marne) j’ai eu l’occasion de voir exposé cet anémomètre portable en superbe état, fabriqué par les établissements Jules Richard au début du 20e siècle. les pionniers de l’aviation   avec leurs avions à la structure si légère, avait absolument besoin de savoir d’où venait le vent et sa force avant de décoller, tout comme aujourd’hui me direz vous, mais à l’époque il n’y avait pas un service de contrôle et d’information organisé pour renseigner les pilotes. L’anémomètre portable leur indiquait donc la force du vent.

l\’aviateur Louis Paulhan et son anémomètre portatif avant son envol

Voici ce qu’il en est dit sur le catalogue des établissements Jules Richard que vous pouvez lire en entier au format PDF sur le site du Conservatoire National des Arts et Métiers : « cet anémomètre se compose d’un moulinet en aluminium extrêmement léger et d’une grande solidité ; il fonctionne pour des vitesses très faibles de l’air comme des plus fortes, sans se déformer, grâce à la forme des ailettes. L’arbre, vis sans fin, engrène avec une petite roue dont l’axe est assez long pour aller transmettre son mouvement au compteur totalisateur contenue dans un boîtier de montre qu’on tient en main. cette disposition a sur les Anémomètres l’avantage de ne produire aucun remous et de laisser à l’air une liberté complète pour son passage.

Pour la mesure, on place l’Anémomètre débrayé bien orienté, dans le sens du courant d’air. On a soin de remettre à zéro les aiguilles du compteur, ou simplement de noter les chiffres indiqués. on embraye le moulinet avec le compteur en pressant du doigt sur le levier A, on regarde en même temps sur une montre à secondes le moment du départ on laisse tourner pendant 10, 20 ou 30 secondes ou même une minute, et on lit directement sur le cadran le nombre de mètres.Une table de correction, fournie avec l’appareil, n’est utile que pour les vitesses très faibles du vent. » Vous pouvez aussi charger les instructions pour l’emploi de cet  anémomètre portatif Jules Richard au format PDF sur le site du CNAM .


Le Blériot XI de la traversée de la Manche au Musée des Arts et Métiers

Blériot XI traversée de la Manche exposé au Musée des Arts et Métiers ©Xavier Cotton

Cet avion est « Le Blériot XI » avec lequel Louis Blériot à réussi la traversée de la manche le 25 juillet 1909. Après cet exploit, le Blériot XI de la traversée est transporté de Douvres à Londres où il reste exposé plusieurs jours dans le grand magasin « Selfridges » d’Oxford Street. L’appareil est ensuite rapporté en France et après avoir été exposé pendant plusieurs jours devant le siège du journal « Le Matin », boulevard Poissonnière, Il est acheté par le  journal et offert à l’État pour être exposé au Musée de Arts et Métiers. Entré dans ce lieux le 13 octobre 1909,voici un siècle qu’il y est toujours conservé .
L’exposition sur le thème traversée de la Manche  qui se situe au Musée des Arts et Métiers est prolongée exceptionnellement jusqu’au 1er novembre 2010, voir le programme sur le site du Musée des Arts et Métiers : L’avion de l’exploit. 1909, Louis Blériot Traverse la Manche