Archives mensuelles : février, 2017

AVRO ANSON G-AMCI

Avro 652A Anson G-AMCI ©Jacques Hémet

Jacques Hémet  nous fait de nouveau partager un petit trésor de sa collection personnelle de photos aéronautiques. Encore une fois grâce aux habitués d’Aerostories (http://www.aerostories.org) l’avion  fut vite identifié comme étant l’ Avro 652A Anson Mk XI qui a figuré brièvement sur le registre britannique: immatriculé G-AMCI le 01/06/50 (ex NK987) et radié le 20/12/50. Le propriétaire était Russell Littledale Whyham/Air Navigation & Trading Co. Cet appareil avait été vendu « pour pièces » et a été reconstruit mais aussi modifié, le vitrage de cabine n’étant pas standard d’un modèle.


l’Armée de l’Air achète des Pilatus PC-21

Pilatus PC-21 au Salon du Bourget 2013 ( photo Xavier Cotton)

Pilatus PC-21 au Salon du Bourget 2013 © Xavier Cotton

 

Le  4 janvier dernier,  Pilatus révélait une commande de 17 avions PC-21 par l’Armée de l’air Française dont le bon de commande était en fait signé depuis le 30 décembre 2016.

l’Armée de l’Air française a fait le choix parmi ces trois avions : le M-345 HET (High Efficiency Trainer) du constructeur italien Alenia Aermacchi, le L-39 du tchèque Aero Vodochody et le Pilatus PC-21 suisse. Et c’est finalement l’avion à hélice, le seul mono-turbopropulseur en compétition qui a remporté l’appel d’offres. Celui-ci malgré un coût de maintenance réduit embarque une avionique moderne et possède des performances en vol correspondant aux avions de formation actuellement en service. Équipé du turbopropulseur PT6A-68B Pratt & Whitney délivrant 1 600 Cv, le PC-21 décolle sur 800m avec une masse maximale de 3100kg et monte avec plus de 20m/s au vario, il atterri en moins de 1 000 m. L’appareil peut évoluer entre +5G et -2,5G en conditions  de vol standard d’entrainement, mais peut aller jusqu’à +8G à -4G lors de certaines figures de voltige aérienne.  Le PC-21 biplace en tandem est long de 11,23m et large de 9,10m et affiche 625km/h sans soucis en vitesse de croisière. Cet avion possède une avionique moderne à base écrans tactiles, que l’on retrouve sur les avions de combat de dernière génération,

Ces 17 appareils, dont les premiers devraient être livrés à partir de 2018, seront stationnés sur la base aérienne 709 de Cognac, où a lieu une partie de la formation des pilotes de chasse et des navigateurs officiers système d’armes. Les PC-21 finiront par remplacer les Alpha Jet de Tours dont l’avionique est d’une génération trop ancienne par rapport a celle du Rafale.

Huit nations on commandé  ou utilise déjà dans leur force aérienne des Pilatus PC-21 : la Suisse (8), Singapour (19), les Emirats arabes unis (25), le Qatar (24), l’Australie (49), la Jordanie (8), et l’Arabie Saoudite (55).

 


Flying 80

L’aéroclub d’Albert-Meaulte organise le 28 mai 2017 une rencontre des avions de construction amateur dessiné par Claude PIEL


Georges Guynemer par Jean-Marc Binot

JEAN-MARC BINOT
PRÉFACE DU GÉNÉRAL ANDRÉ LANATA
CHEF D’ÉTAT-MAJOR DE L’ARMÉE DE L’AIR
Georges Guynemer

Il ne lui a fallu que deux ans et demi pour devenir une légende. Engagé volontaire alors qu’il avait été dispensé de service pour raisons de santé, d’abord simple élève mécanicien, Georges Guynemer est le premier pilote à être cité au communiqué officiel du Grand Quartier Général, après avoir abattu son cinquième ennemi en février 1916. Dans les mois qui suivent, les victoires s’enchaînent et il est proclamé as des as, promu capitaine puis officier de la Légion d’honneur. A vingt-deux ans à peine.
Pourtant la véritable histoire de celui qui a laissé son nom à d’innombrables rues, écoles et autres bâtiments publics reste mal connue, écrasée par une profusion d’hagiographies et d’ouvrages romancés.
Rédigé à partir d’archives pour une part inédites, notamment celles de la famille de Guynemer, cet ouvrage cherche à dépasser le stade de l’épopée pour approcher celui de l’histoire, en soulignant les conditions qui ont permis la construction du « mythe Guynemer », notamment une aéronautique militaire embryonnaire à la recherche d’une figure de proue et une propagande qui tente d’humaniser un conflit, où l’on meurt surtout victime d’obus, sans voir le visage de son ennemi. Objet de culte, l’aviateur est élevé au rang d’icône nationale afin de maintenir le moral d’un pays entièrement mobilisé par l’effort de guerre, et d’offrir aussi bien aux « poilus » qu’à la population un héros d’exception, capable d’incarner le courage et la volonté, qualités présumées des Français.

Jean-Marc Binot est spécialiste de l’histoire militaire. On lui doit, entre autres, chez Fayard, Héroïnes de la Grande Guerre, et Le repos des guerriers.

 

En librairie le 8 mars 2017


CAPRONI CA.308 BOREA d’ALA LITTORRIA

CAPRONI CA.308 Borea (I-MOLA) à Louxor en 1936 ©Jacques Hémet

Jacques Hémet  nous fait de nouveau partager un petit trésor de sa collection personnelle de photos aéronautiques. Sur ces deux photos on peut voir à la fin des années 30, l’un des 6 Caproni Borea C-308 d’Ala Littoria, probablement en escale à Louxor avant d’atteindre sa destination finale, Khartoum . il s’agit du numéro 6 de la série immatriculé I-MOLA. Celui-ci 
 a été radié  des registres en février 1938.

Ala Littoria, compagnie aérienne nationale italienne résulte de la fusion de Società Aerea Mediterranea (SAM), Società Anonima Navigazione Aerea (SANA), Societù Italiana Servizi Aerei (SISA) et Aero Espresso Italiana (AEI) en 1934. La compagnie aérienne Ala Littoria  était détenue par l’état  Italien. Le réseau d’Ala Littoria desservait des destinations à travers l’ Europe et les colonies italiennes en Afrique. Au cours de la seconde guerre mondiale,les avions d’Ala Littoria furent utilisés au service de transport pour l’armée italienne. La compagnie aérienne a été dissoute à la fin de la guerre.

En 1934, Ala Littoria lança un concours  pour trouver un avion destiné à ses lignes secondaires. Cet  avion  devait  disposer de 6 sièges, en plus de l’équipage, permettre le transport postale, le tout avec une vitesse minimum de 200 kmh  en croisière  et de faibles coûts d’exploitation. 
De cette compétition , deux gagnants ont émergé le Breda Ba.44 et le CAB Ca.308.

CAPRONI CA.308 Borea (I-MOLA) à Louxor en 1936 ©Jacques Hémet

Le CA.308 Borea est un avion monoplan entièrement en bois à aile basse, bimoteur et train fixe. Il possède 2 moteurs, de 6 cylindres en ligne, Walter Major delivrant 6 200Cv  avec des hélices bipale. il est équipés de 6 sièges passager installés en 2 rangées de 3 sièges installé sur les cotés et se faisant face , chacune des places ayant une grande fenêtre.  Dans le fuselage, sous le plancher de la cabine étaient disposés des compartiments à bagages. Le projet de construction de 6 exemplaires du CA.308 Borea a été approuvé en novembre 1934.

En décembre 1935 six CA.308 Borea  sont livrés à la compagnie aérienne Ala Littoria (I-DRIA, i-SPRA, I-NTRA, i-MERA, I-VREA et I-MOLA) qui les a exploités sur les lignes jusqu’à l’entrée en guerre:

  • En Afrique, Tripoli – Sirt – Benghazi / Tripoli – Kassala – Asmara (de 4,449 km) / Tripoli – Benghazi – Le Caire – Khartoum
  • En Italie, Rome – Ancona;
  • En Albanie, Tirana – Shkodra / Tirana – Vlora / Tirana – Coritza / Tirana – Berat / Tirana – Kukus / Tirana – Coritza – Vlora – Tirana / Tirana – Kukus – Shkodra – Tirana.n

Sources des informations:

http://www.giemmesesto.org/Documentazione/Aerei/Caproni_Ca-308.html

http://www.aerobernie.bplaced.net/Ala%20Littoria.html

http://www.ruudleeuw.com/others-hemet-p2.htm

http://www.grup-palma.onored.com/articles/alittoria/Littoria-ang.htm


A la vie à la mort, Georges Guynemer par Frédéric Lafarge

 

Samedi 4 mars 2017, invité par l’association Aéro Rétro et avec le soutien de la Base Aérienne 113 de Saint-Dizier, Frédéric Lafarge historien de l’aviation donnera une conférence sur le plus illustre des As de Guerre Georges Guynemer à l’occasion du centenaire de sa mort.

Rendez-vous à 17h30 à l’Espace Saint-Dizier 2020, place du Général de Gaulle 52200 Saint-Dizier