DC-7C EC-BBT restauré par BINTER à El Berriel (photos de Cmonsieurplus42)

 

DC-7C EC-BBT avant restauration à El Berriel en 2015 (photos de Jean Pierre Landais)

Octobre 2017, ce DC-7C stationné sur la commune de Tarajalillo  tout près de l’aérodrome El Berriel Au sud est de la Grande Canarie à coté de Bahia Feliz à  quand même meilleure allure une fois repeint même si un petit lavage régulier lui ferait du bien.Rappelez vous dans quel état il était lors du l’article publié à son sujet  en février 2012.  Depuis, Il a été restauré en 2015 par BINTER CANARIAS compagnie locale de transport aérien dont il porte maintenant les couleurs, mais malheureusement , comme tout avion exposé en extérieur, il continuera de subir l’agression des vents de sables et des embruns marins.

Il est à noter que ce DC-7C Seven Seas quadrimoteur à hélice fabriqué par Douglas en 1958 est le dernier des 350 DC-7  produits. Le DC-7C Seven Seas  dernière version du DC-7 fut le premier avion de ligne à moteurs à pistons à traverser l’Atlantique Nord, en service commercial, sans escale dans les deux sens.

DC-7C EC-BBT restauré par BINTER à El Berriel (photos de Cmonsieurplus42)

Ce dernier DC-7 (cn 45553/1038) est livré à Swissair baptisé sous le nom de « Schwyz » (immatriculé HB-IPP) . Après deux ou trois ans il a été vendu à Scandinavian Airlines System (SAS) immatriculé SE-CCH avec pour nom de baptême « Erik Viking ». Cependant, il n’a jamais opéré aucun vol sous les couleurs de SAS. Il a en effet été échangé contre un DC7 converti pour le transport de fret de la compagnie Japan Airlines (JAL). Il fut donc immatriculé JA-6306 en 1962 et changea de nouveau de nom pour devenir le « ville de Hong Kong. L’avion fut la propriété de quelques autres compagnies, avant de voler à partir 1965 sous sa dernière immatriculation (EC-BBT) sous les couleurs de la compagnie charter espagnole SPANTAX qui fut la dernière à l’exploiter jusqu’en 1976. Parqué définitivement sur l’aérodrome « El Berriel » depuis 1979 cet avion a servi plusieurs campagnes publicitaires et à porté pour l’occasion les couleurs d’Airtour International et celles de Rothmans . On peut remercier BINTER  CANARIAS de s’être investi dans la restauration de cet avion témoin  de l’histoire de l’aviation commerciale car l’Aéroclub Royal de Grande Canarie qui préserve l’avion n’a surement pas les moyens d’assurer à cet avion une restauration digne de son passé et une protection contre les agressions humaines et celle du temps qui passe.

Panneau indicatif de l’histoire du DC-7C EC-BBT (photos de Cmonsieurplus42)

Ci-dessous vidéo en Time Lapse de la restaurtion du DC7 EC_BBT