(photo collection privée Xavier Cotton)

Vu le 30 octobre sur l’aérodrome d’Auxerre ce Falcon 10, immatriculé sur l’ile de Man M-GACB  (c/n22), a été construit en 1974 et précédemment immatriculé  F-GJLL, puis VP-BBV. Cet avion est équipé de deux réacteurs TFE 731 (TurboFan Engine 731) créés par Garette Corporation dès 1969.
À la fin des années 60, Pan Am  exprime ses besoins à Dassault, pour un petit avion de liaison qui aurait les performances du Mystère 20 (Falcon 20) mais reviendrait moins cher.
L’équipe Dassault envisage d’abord de dériver du MD 320 Hirondelle, biturbopropulseur Turboméca Astazou, une Hirondelle biréacteur Snecma Larzac. finalement ce projet d’Hirondelle 10 est abandonné.
Le 25 février 1969, Marcel Dassault demande à ses ingénieurs de s’inspirer du Mystère/Falcon 20 pour réaliser le Mystère / Falcon 10 : avion de vitesse à servocommandes, empennage reculé, nacelles avancées par rapport à la voilure, plus de flèche (de 20 à 27°), mais le dessin n’a rien à voir. Le Falcon 10 a une aérodynamique beaucoup plus moderne que celle du Falcon 20, dérivée du Mercure , il en conserve seulement la voilure et le pare brise arrondis du Mercure . Une maquette du Mystère 10  sera exposée au salon du Bourget 1969.
Le Mystère 10 (Falcon 10) est prévu pour 4 à 7 passagers. Vitesse maximale 972km (mach 0,86) pour une autonomie de 3500 km.