Tag : Gap-Tallard

NOUVEAU SHOW ÉPOUSTOUFLANT DANS LE CIEL DE GAP-TALLARD (HAUTES-ALPES)

Meeting aérien des 02 et 03 octobre 2021. crédit photographe @Agence de Développement des Hautes-Alpes

COMMUNIQUÉ DE PRESSE / MEETING AÉRIEN 

C’est sous de très bons auspices météo que s’est déroulé ce week-end, la seconde édition du meeting aérien de Gap-Tallard (Hautes-Alpes). Un rassemblement de haut-vol qui a ravi près de 30 000 spectateurs sur 2 jours. Un moment de communication privilégié entre pilotes, passionnés d’aviation de tous bords et un public conquis.    

Bronco OV10 crédit photographe @Agence de Développement des Hautes-Alpes

Organisé pour la seconde fois au pied des Alpes par le Département des Hautes-Alpes et par l’association des usagers de l’aérodrome de Gap-Tallard (AGATHA), ce meeting entièrement gratuit rassemblait au sol et dans les airs, une vingtaine d’aéronefs de légende (Corsair, Bronco OV10, Sabre, Skyraider, etc.).  

Mirage 2000 crédit photographe @Agence de Développement des Hautes-Alpes

Un plateau exceptionnel épaulé par l’équipe de France de voltige aérienne et ses Extra 300 pour un show spectaculaire. Très attendus, les Mirage 2000 et Rafale Marine ont clôturé trois heures de démonstration, pour le plus grand bonheur de tous, des plus petits aux plus grands.  

Skyraider @Agence de Développement des Hautes-Alpes

Après de long mois de restrictions liées au contexte sanitaire, les organisateurs ont souhaité faire de ce meeting, une grande fête populaire. Un pari plus que réussi au regard des milliers de sourires sur les visages présents sur le site de Gap-Tallard !   


La Patrouille des Papys de l’Aeroclub Alpin par Denis Turina

Papy leader, Vincent Scotto di Vettimo les mains derrière le dos, est secondé par Alain Bondon, les bras croisés. Papy 2, Robert Huet cravaté, est secondé par Béatrix Escallier. Papy 3, votre serviteur sous la casquette rouge, est seul dans son avion.

Formée au début des années 2000, La Patrouille des Papys était tombée en sommeil après avoir animé le ciel de Tallard à l’occasion de fêtes aériennes.

Remise en état de vol, et améliorée parce que ses pilotes qualifiés arrivaient en bout de potentiel, elle a pu honorer la cérémonie de remise de la médaille de l’Aéronautique à Serge Boichot, le chef pilote de l’aéroclub. Regardons-la de plus près pour ce vol du 16 mai 2015.

Le leader officiel est Alain Bondon, le Président de l’Aéroclub Alpin. A ses cotés pour le conseiller, à la voix puisque le CMAC (Conseil Médical de l’Aviation Civile)  lui a interdit de piloter : Vincent Scotto di Vettimo. Formé au Canada dans les années 50, moniteur sur T6 à Marrakech, pilote de reconnaissance sur Mirage III R puis instructeur à Dijon sur Mirage III B, il a longtemps été chef pilote de l’aéroclub et vient de fêter ses 80 ans. Alain pilote l’Ecoflyer F-HCPL.

Le N°2 est Robert Huet. Instructeur montagne de l’aéroclub, c’est un ancien de la Royale. Lâché sur Hellcat à Kouribga dans les années 50, il a continué sur Vampire, Aquilon, Etendard et Crusader, avant de pouvoir, enfin et tout en gardant son uniforme à deux rangées de boutons, quitter le porte-avions et piloter des avions de l’Armée de l’Air. Il a formé plusieurs lots de pilotes, à Tours sur T 33 et sur Mystère IV, puis à Salon sur Fouga. A ses cotés, depuis que le CMAC lui a interdit de voler seul : Béatrix Escllier. Robert pilote le DR 400 120cv F-BTZP

Le N° 3 est Denis Turina (ndlr : http://sjlardy.free.fr/Galerie3/turina.htm) , votre serviteur. Gamin qui peut revoler en solo depuis que le CMAC lui en a redonné l’autorisation. Lâché sur Mirage III en 1968 par Vincent, il flirte avec les 75 ans. Il pilote le DR 400 160cv « armé » d’une go pro F-GEIU.

Décollage du DR400-120 F-BTZP, de l’ Ecoflyer F-HCPL et du DR400-140B F-GEIU

Caractéristiques cumulées :

  •  420 CV, dont 135 « à mazout » sur l’Ecoflyer, pour la puissance des avions.
  • plus de 2 siècles en âge et moins de 3 quintaux en masse, pour les trois pilotes qualifiés patrouille.

Le programme :

  • Décollage en patrouille serrée à trois,
  • virage de présentation et passage en flèche,
  • virage en vent arrière, formation en colonne et nouveau passage,
  • dégagement vers le nord, mise en échelon refusé à droite,
  • présentation au « peel-off » 100 pieds 200 km/h,
  • peel-off à trois secondes, atterrissage du leader et remise de gaz en très courte finale pour 2 et 3,
  • patrouille serrée à droite, tour de piste et atterrissage en patrouille serrée pour 2 et 3,
  • retour au parking des trois avions, en colonne. Arrêt des moteurs au top du leader.

Si les circonstances s’y prêtent et le permettent, cette patrouille sera peut-être encore réactivée. Son indicatif pourrait être alors : « Les Criqués » ?

Merci à Denis Turina qui m’a envoyé cette présentation de la patrouille des Papys qui démontre que la passion de voler habite toujours ces « jeunes hommes » . Ils totalisent  plusieurs milliers d’heures de vol chacun sur des machines pointues et ont conservé le plaisir de voler sur DR400 ou Ecoflyer.

Madame, Messieurs ; Félicitations !


Loïc Jean-Albert : un nouvel « homme-oiseau »

(Photos collection privée Loïc Jean-Albert)

Vous avez toujours rêvé de voler comme un oiseau, Loïc Jean-Albert le fait grâce à sa combinaison spéciale de parachutisme dénommée wingsuit.
Loïc Jean-Albert est né le 8 février 1978, il est le fils de Françoise et Michel Jean-Albert tout deux instructeurs à la Réunion . Il a grandi dans le parachutisme et il fait son premier saut en double à 13 ans et en solo à 16 ans. A 18 ans, il est retenu pour faire partie de l’équipe de France, Il y passe son brevet d’état et devient lui-même instructeur. Il devient ami avec Patrick de Gayardon (surnommé Deug) célèbre parachutiste, celui ci fait ses premiers essais de wingsuit. Étant de de même taille, Loïc 19 ans emprunte la combinaison de Deug et fait un vol à Chambéry pour l’essayer. Le wingsuit nait dans les années 30 avec Clem Sohn et se perfectionne dans les années 50 avec Léo Valentin (à lire : l’homme-oiseau)
Il maîtrise rapidement l’ensemble des pratiques existantes : précision d’atterrissage, voltige, vol relatif, free fly, Base jump et Wingsuit, où il est de plus en plus connu pour ses travaux et ses exploits dans cette dernière discipline. Grâce à cela il est l’un des premier français sponsorisé par une célèbre boisson énergisante organisatrice de courses d’avions de voltige autours de pylônes en toile. Depuis quelques années Loïc gère avec son épouse Cathy Pichon son entreprise de fabrication de wingsuits : http://www.flyyourbody.com .
Mais Loïc ne s’arrête pas la, il possède à son actif 250 heures de vol  en ULM pendulaire et 3 axes, puis il passe sa licence de pilote privé avion en 2004 à l’Orville Air Club de Gap-Tallard, où il fait du largage para sur Pilatus PC6 et De Havilland Canada Twin Otter. En 2005, Nicolas Ivanoff, lui fait passer ses deux cycles de voltige sur Cap 10 et Extra 200 ce qui lui permet de participer à une coupe de France de voltige. Qualifié montagne sur roue et bientôt sur skis, Loïc a obtenu le CPL (Commercial Pilot Licence), l’ATPL (Licence de Pilote de Ligne), l’IR  (qualification de vol aux instruments) et la qualification bimoteur. Il termine sa formation de pilote de ligne. Heureusement, Loïc, il te reste encore à essayer l’hélicoptère, l’hydravion et la montgolfière…..
Pour en savoir plus visitez le site officiel de Loïc Jean-Albert : http://www.loicjeanalbert.com 
Et lisez l’article qui lui est consacré dans Info-Pilote de février la revue de la Fédération Française Aéronautique.