Tag : construction amateur

Mauboussin 123 Corsaire

(photo collection privée Eva Pache)

Lors de son vol en DC3 vers Montélimar, Eva a pris cette photo du Mauboussin 123 Corsaire (F-PCIP N° de serie 183) construit en 1965. C’est un biplace en tandem équipé d’un moteur Lycoming O-235 de 110 Cv. Sur ce site de Frédéric Secchi « les Fox Papa en image » vous pouvez trouvez la liste de ses différents propriétaires.
Le premier vol de ce type d’avion eu lieu en décembre 1937 il était alors équipé d’un moteur Salmson 9Adr de 60 ch qui lui permettait une vitesse de 150km/h pour un plafond de 4000m et une autonomie de 650km. Vous pouvez lire sur le site Cocardes que différentes versions du Mauboussin 123 furent développées et conservées comme avion d’écolage par l’armée de l’air après la guerre.


Max Plan 205 Busard

Max-Plan 205 de Bernard Marichy ©Xavier Cotton


Lors du meeting du centenaire sur la BA112 à Reims était exposé ce Max Plan 205 Busard (F-PRJR cn 25) Ce racer est un avion monoplace de construction amateur équipé d’un moteur continental C-90 8F Stock de 90 Cv.
Il est construit entièrement en bois, poids a vide 300Kg, 450Kg à pleine charge. Sa vitesse de croisière d’origine est de 250 Km/h, mais l’ajout de carénages de roue lui permet d’atteindre 270 km/h sur un tour lors de courses de formule. vitesse maximum en course 300Km/h, vitesse de décrochage 110Km/h, autononomie 5 heures.
Son pilote et propriétaire Bernard Marichy a mis 15 ans pour le construire de bout en bout entre 1980 et 1995 année de son premier vol. La construction  de l’avion commencé en 1980 sur la base aérienne de Chambéry s’est poursuivi clandestinement  sur la base aérienne de Toulouse-Francazal jusqu’à la découverte de l’atelier par les autorités militaires . Bernard a du louer un garage de Toulouse pour pouvoir terminer la construction de son racer .

RotorWay Exec 162 : un hélicoptère à construire en Kit

Rotoeway Exec 162 F-PSGN ©Benoît Sanguin
Benoît Sanguin est une référence dans le monde l’aviation, après ses débuts à l’aéroclub de Rouen en 1970, Il gravit tous les échelons pour devenir pilote de ligne , il a volé sur DC3 jusqu’au Boeing 757. Mais passionné par les machines volantes, il apprend aussi à piloter l’hélicoptère et passe son PPL/H (pilote privé hélicoptère).
Devant le coût horaire de l’hélicoptère qui monte en flèche et pour continuer de vivre sa passion, Benoît Sanguin prend une décision en 2004: Construire un hélicoptère biplace en Kit, le Rotorway Exec 162.
En France, Il y en 43 kits de l’Exec 162 répertoriés à plusieurs stades de finitions dont 24 immatriculés et une douzaine qui volent régulièrement. La durée moyenne de construction est de 18 moisAyant reçu le kit en Août 2004 et n’étant pas à un exploit près Benoît SANGUIN l’exposait fini à Rouen le 1er mai 2005 lors des Championnats de France d’hélicoptères, soit seulement 9 mois après ! Si vous voulez voir voler cet hélicoptère, allez sur l’aérodrome de Dinan-Trélivan où il est basé.
Intérieur du Rotoeway Exec 162 F-PSGN ©Benoît Sanguin

Voici les avantages et inconvénients de l’EXEC 162 selon Benoît Sanguin, D’abord son coût d’exploitation est réduit par plusieurs éléments :

  • il est classé en CNSK (Certificat de Navigabilité Spécial d’aéronef en Kit) d’ou le droit de faire l’entretien soit même.
  • Le moteur fonctionne depuis le 95 sp jusqu’au 100 LL d’où un coût réduit.
  • Pour environ 100 h/an, cela donne un coût de 60 à 80 euros/heure en tenant compte d’une assurance en responsabilité civile de 1100 euros/an.

Concernant les qualités de vol, voici ce qu’en dit Benoît  » l’Exec 162 s’apparente de très près au Robinson R-22 sur le plan pilotage (extrêmement « pointu ») le cyclique doit se déplacer au maximum de débattement dans le diamètre d’une pièce d’un euro !!! Sinon on entre dans une valse incontrôlable. Et comme pour tous les petits hélicoptères bi-pales il n’y a pas trop d’inertie du rotor, donc si les pales sont mal équilibrées, elles entrent en vibration.

Rotoeway Exec 162 F-PSGN ©Benoît Sanguin

Voici quelques perfos :
Vi : 80 kts
Vne : 100 kts
Consommation : 28 l/h.
Autonomie ou plus exactement temps de vol : 1h45 que vous pouvez augmenter d’1h30 avec le réservoir supplémentaire fabriqué par Benoît Sanguin.

Moteur : développé par RotorWay pour son hélicoptère (à partir de quelques bases automobile Porsche, Corvette, etc) 4 temps, 4 cylindres à plat, 150 CV. refroidi par liquide comme pour les voitures d’où la présence d’un radiateur- régime 4200t/mn – rotor 520 t/mn. Moteur géré par 2 Fadec. injection directe – double allumage – cylindrée 162 cubic inches (d’où son nom Exec 162) soit 2659 cc.

Si la réalisation d’un Exec 162 vous tente voici le nom de l’importateur : Heli diffusion France – 84330 Caromb (près de Carpentras).


RONDONE F4 : avion d’un styliste

(photo collection privée Jacques Hémet)

Voici en 1954 à Toulouse-Lasbordes, le RONDONE F4, F-BGTU (cn 19 construit en 1953) réimmatriculé depuis F-PGTU, selon l’immatriculation spécifique des avions de construction amateur. On d’ailleurs pu le voir au rassemblement 2004 de Chambley sous sa nouvelle livrée : http://frederic.secchi.free.fr/pages/F-PGTU.htm.
Le Ambrosini RONDONE F4 est un biplace à train rentrant équipé d’un moteur Walter Mikron de 65 ch, dessiné par Stelio Frati surnommé « le Ferrari de l’aviation ». Il a aussi dessiné le Marchetti SF 260 et le Falco F8L.
Stelio Frati est né le 26 avril 1919 à Milan, il entre à l’institut polytechnique de cette ville en 1938 où il intègre le centre d’études et d’expériences pour le vol à voile. Il en sort en 1943 avec le titre d’ingénieur en mécanique. Il décède le 14 mai 2010 après une carrière prolifique.
Pour plus d’informations sur Stelio Frati te Général Avia lisez cet article : http://www.pilotfriend.com/aircraft%20performance/frati/frati.htm


l’ancêtre du motoplaneur : le S.F.A.N. II F-PEEX

S.F.A.N 2 F-PEEX ©Jacques Hémet
Voici l’ancêtre du motoplaneur pris en photo au Centre de vol à Voile de Pont Saint vincent en 1957. Il s’agit du S.F.A.N. II F-PEEX n° 102. Ce motoplaneur monoplace est dérivé du Kronfeld « Drone », son moteur propulsif est un Ava 4 A-00 (4 cylindres, 2 temps) de 25 CV.  Il était alors la propriété de Paul René Daviller de Mirecourt qui l’avait acheté à Roland Denize en 1947. Malgré de nombreuses pannes moteurs soldés sans mal, Paul René Daviller effectuera quelques centaines d’heures sur le F-PEEX
Le CNRA expire le 2 octobre 1964 et l’appareil est radié du registre des immatriculations en 1971. Il fut exposé au musée de Nancy-Essey en avril 1997. Le 23 février 2001, M Daviller offre finalement par courrier le SFAN au GPPA  pour être exposé à partir du 29 mai 2001 au Musée Régional de l’Air d’Angers
Maxime Lamort, chef du centre de Pont st Vincent aux commandes (1957) ©Jacques Hémet

Sources des informations :
article de Christian Ravel dans le Trait d’Union N°210 de juillet-Août 2003.
http://www.le.trait.dunion.free.fr/


Lynx PL 01 : bientôt L’hydrogène?

Découvert Le 28 janvier 2009 à Persan-Beaumont (95) : l’avion expérimental « Lynx PL01″qui vole depuis le 8 décembre 2008, fait l’objet de mises au point techniques, suite aux premiers vols.

Le voici avec un capot moteur réalisé pour le besoin des essais au sol et en vol, essais qui visent à l’amélioration de l’aérodynamique interne, et du refroidissement par liquide et turbine à air de son moteur rotatif « Wankel » : pour un prochain vol à l’hydrogène …?

Il est en tous cas certain que les premiers essais au banc d’un moteur Wankel semblable à celui qu’utilise Philippe LAURENT sur son « Lynx PL 01 », sont en cours. Rappelons que l’hydrogène est un carburant remarquable d’une part par l’énergie qu’il fournit par unité de masse ( environ 3 fois celle de nos carburants pétroliers classiques, gaz ou liquide) , et d’autres parce que énergie renouvelable et non polluante.

Selon Philippe, l’ingénieur retraité, les rapports « puissance délivrée par le moteur », « autonomie d’un avion à hélice » et « charge transportable », toutes rapportées aux masses « moteurs équipés (thermiques ou électriques) + réservoirs équipés + batterie(s) ou pile(s) à combustible si nécessaire + carburant embarqué (si nécessaire) », sont en l’état actuel des recherches et de la technologie, favorables à l’ensemble « moteur thermique de type Wankel + réservoirs HP en carbone bobiné + hydrogène gazeux sous HP ». Philippe ne précise pas cette pression, mais elle serait au moins égale à 300 bars, croyons-nous.

Une affaire à suivre, alors que certains avions-démonstrateurs, (par exemple le Diamond Katana modifié par Boeing ), volent déjà à l’hydrogène…mais selon des réalisations technologiques autres que celle choisie et justifiée par Philippe.

Quelques informations supplémentaires concernant le « Lynx PL 01 » ? le projet « Lynx PL 02 » à hydrogène ? Le concepteur-constructeur de ces machines ? : www.lynx01.over-blog.com


Sonerai II Stretch

(photo collection privée Xavier Cotton)

Vu à Reims-Prunay (20 juin 2008), ce Sonerai II Stretch (F-PSHK) auquel il manque le capotage moteur et les carénages de roue est un avion biplace de construction amateur (année de construction 2005, numéro de serie 3169023) . Cet avion est habituellement équipé d’un moteur Volkwagen de 2000CC délivrant 80Cv lui permettant une vitesse de croisère de 220 km/h pour une VNE (Velocity never exceed) de 300km/h avec une autonomie de vol de 5h.

Menestrel

Qu’il chante bien le moteur de ce Menestrel II HN700 immatriculé F-PMAR (n°14) basé à Reims-Prunay.
Conçu par Henri Nicollier, c’est un des avions les plus construit en CNRA.
Biplace en bois et toile, sa construction prend environ 2500 heures. Moteur WV ou Limbach de 80 Cv.

Merci Nono pour ce vol très agréable .

Posted by Picasa