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Centenaire du 1er vol orienté de Kimmerling

 Centenaire Kimmerling
7, 8, 9 et 10 juillet 2011 à Ruy Montceau

Le village de Ruy Montceau (Isère) va fêter de manière exceptionnelle du 7 au 10 juillet prochain le centenaire du vol d’Albert Kimmerling entre Bron et Montceau. 
L’association les GODAS et 50 bénévoles se mobilisent depuis deux ans pour préparer cet évènement
Au programme, une pièce théâtre « Impatience dans l’Azur » spécialement écrite et dirigée par un metteur en scène parisien Claude Bonin (compagnie « LE CHATEAU DE FABLE ») pour retracer l’exploit du vol Bron-Montceau par Kimmerling en février 1911. Il s’agit de partir de cette histoire vraie mais ignorée du plus grand nombre, de bâtir une fiction théâtrale qui en montrerait l’importance. Cette pièce de théâtre en trois actes,  parcourt en 31 scènes ce 1er vol orienté depuis la naissance du projet en mars 1910 jusqu’à sa réalisation le 10 février 1911

« Impatience dans l’Azur »  sera joué par 50 bénévoles de Ruy Montceau et des environs à la salle Henri Annequin transformé en véritable théâtre les jeudi 7, vendredi 8, samedi 9 juillet à 20h30 et dimanche 10 juillet 2011 à 17h00 tarif unique 13

Bien d’autres animations auront lieu autour de ce centenaire : musique dans la rue,  diners-concert, animations aériennes, village d’artisans, ferme pédagogique, défilé de voitures d’époque…


100 ans d’aviation à Bordeaux Mérignac

Pendant l’été 1910, le ciel aquitain fut pour la première fois sillonné par des machines volantes. Depuis, la plaine de Beaudésert est devenue l’Aéroport de Bordeaux-Mérignac, qui fête cette année son centenaire.
Depuis le 28 janvier, et tout au long de l’année 2010, les Aquitains vivent au rythme de ce « Centen’Air 2010 », orchestré par l’Association « 100 ans d’aviation à Bordeaux-Mérignac ».Sur les terrains d’aviation civils et militaires, sur la Garonne, sur les quais et à la Foire de Bordeaux (où sera d’ailleurs exposé le Modèle Supermarine Spitfire MK IX C de Jean Pierre Couisinet) et partout dans la Région Aquitaine, découvrez une année jalonnée d’événements aéronautiques !
L’objectif de cette célébration : affirmer l’excellence aérospatiale actuelle et future de la région Aquitaine. Le ciel fait partie du patrimoine de l’Aquitaine au même titre que les grands vins et que ses autres savoir-faire. Centen’Air 2010 le démontrera !
Pour plus d’informations ne manquez pas de visiter le site : http://centenair2010.fr/accueil/  
Vous pouvez télécharger le programme au format PDF (960Ko)

Le Livre du centenaire de l’Aéroclub de l’Est

Sortie les 5 et 6 septembre 2009

A l’occasion du centenaire de l’Aéroclub de l’Est,, sort un livre relatant toute son histoire : Nancy, 1909 . Un siècle de passion aéronautique . 2009.

Il y a dix ans Dominique Lorentz actuel président de l’Aéroclub de l’Est, a pu sauver des centaines de documents de la destruction lors d’un nettoyage de l’aéroclub qui se voulait un peu rapide. Heureusement, car après un long travail de recherche et d’étude de ces documents, Dominique Lorentz a pu retracer l’histoire des machines et des hommes passé par l’Aéroclub de l’Est. Ainsi le pilote de raid et président de l’Aéroclub de l’Est Christian Moench, mort lors d’un périple en Irak à la fin des années 1930. Christian Moench a possédé le Caudron Phalène F-AMCI, qui a volé pour l’aéroclub de Normandie entre 1948 et 1969.

L’Aéroclub de l’Est lance cet ouvrage de 88 pages en souscription au prix de 20 euros (27 euros après la parution). Votre aide permettra de finaliser ce beau livre.

Envoyez votre chèque à l’Aéroclub de l’Est, BP60054, 54510 Tomblaine


Edmond Salis traverse la Manche en Blériot XI

Edmond Salis aux commande du Blériot XI F-AZBA traverse la Manche pour fêter le centenaire dec elle effectuée par Louis Blériot dans les mêmes conditions ©Michel Guerbadot)

Samedi 25 juillet 2009, Edmond Salis a décollé peu après neuf heures du matin pour traverser la Manche en 45 minutes à bord d’un monoplan Blériot XI, rééditant ainsi l’exploit de Louis Blériot un siècle après, jour pour jour. «L’exploit, c’est Blériot qui l’a fait», a-t-il déclaré à son arrivée en Grande-Bretagne devant le petit fils de Blériot également prénommé Louis et plusieurs centaines de personnes venus le voir atterrir.
Le 25 juillet 1909, Louis Blériot effectue la première traversée de la Manche en parcourant les 43 km en 37 minutes à la vitesse moyenne de 65 km/h, à bord du Blériot XI. L’avion est maintenant la propriété du Musée des Arts et Métiers , il lui a été donné par le journal Le Matin (France) qui l’avait racheté à Louis Blériot. L’appareil équipé d’un moteur trois cylindres de 25 cv produit par Alessandro Anzani qui ressemble à celui ci .
Le Blériot XI (F-AZBA) sur la photo ci-dessus est un avion original restauré par Jean-Baptiste Salis en 1955. C’est le dernier avion Blériot de ce type construit en 1921 par les ouvriers des ateliers Blériot à leur frais pour être offert à Louis Blériot. Il est équipé d’un moteur Potez 3 Cylindres de 60 CV. Depuis 1921, seul l’entoilage a été refait. Cet avion est le plus ancien avion de la collection Salis il appartient à l’association les Casques de Cuir, Il est présenté en vol lors du meeting de Cerny la Ferté-Alais organisé par l’Amicale Jean-Baptiste Salis tout les ans lors du week-end de la pentecôte.
Il a traversé la Manche avec Jean-Baptiste Salis en 1955 pour la commémoration de l’entente cordiale, en 1959 à l’occasion du cinquantenaire de la traversée, avec Jean Salis (le fils) en 1976, pour le tournage de L’Histoire de l’aviation, de Daniel Costelle, en 1989 avec Jean Claude Caillou et en juillet 2009 Edmond Salis (le petit fils) à perpétué cette tradition familiale.


Des élèves du LEP-Yser revivent le rêve de Farman

Selon un article écrit dans l’union de Reims
par J.-F. Scherpereel
« Grâce à un passionné de modélisme, la réplique de l’avion de Farman est en cours de construction au LEP-Yser. Le vol d’essai aura lieu à la rentrée. Une aventure qui fait le lien entre générations.
«C ‘est bien. C’est historique. On est fier… ». Depuis la rentrée, une douzaine d’élèves de première année de CAP en ébénisterie du LEP-Yser vit une aventure extraordinaire. Grâce à la passion d’un aéromodéliste, Daniel Jacquinot et à l’enthousiasme des responsables de la BA112, les jeunes gens construisent une réplique à l’identique de l’avion d’Henri Farman au 1/3e. L’avion sera présenté lors du centenaire du vol entre Bouy et Reims à la fin du mois d’octobre.

Premier kilomètre

Il y a 100 ans, en effet, Henri Farman et Gabriel Voisin se sont passionnés pour l’aviation naissante. M. Voisin était un « avionneur » qui s’était distingué en faisant voler pendant 600 m un « hydroaéroplaneur » posé sur la Seine, sous les yeux de Louis Blériot et de Santos-Dumont. Deux ans plus tard, Gabriel Voisin fait la connaissance d’un ancien coureur cycliste et automobile, Henri Farman qui commande un avion à son nouvel ami. Son aéronef est livré le 20 août 1907 et Henri Farman fait la démonstration de ses capacités de pilote.
Le 13 janvier suivant, il effectue le premier kilomètre en boucle sur l’aérodrome d’Issy-les-Moulineaux. Mais il prend ses distances avec Gabriel Voisin, s’installe à Bouy, d’où il s’envolera le 30 octobre 1908 à 15 h 50 pour le premier vol de ville à ville, soit 27 km à 75 km/h et à 30 m d’altitude avant de se poser à proximité du domaine Pommery. Cet exploit fera de Reims le berceau de l’aviation. L’année suivante, aura lieu le premier meeting international sur le site actuel de la BA112…

Daniel Jacquinot a voulu « faire quelque chose pour rendre hommage, à mon modeste niveau, à un pilote populaire ».
Il a d’abord collecté la documentation pendant un an et demi pour connaître « les bases de l’avion d’Henri Farman ». Il en a ensuite dessiné les plans en modèle réduit à un tiers. Puis il a passé « 200 à 300 heures » à usiner les pièces métalliques.
En revanche, les pièces de bois – notamment les longerons – lui ont posés des problèmes… résolu par Franck Nivelles, le professeur d’ébénisterie du LEP-Yser. Le professeur de physique Jean-Marie Farey a fait les calculs. Et les élèves de 1re année de CAP ont effectué le traçage, le dégauchissage et le rabotage des pièces de bois, en prenant sur leur temps libre, puisque ce projet n’entrera pas en ligne de compte pour leur diplôme.

Vol télécommandé

À la rentrée, les premiers essais en vol télécommandé commenceront sur la base aérienne. M. Jacquinot a été très vite soutenu par le colonel Gilles Perrone, qui a facilité l’obtention des autorisations de vol, et par Frédéric Lafarge et ses connaissances historiques. Au cours des festivités commémoratives des 25 et 26 octobre, la réplique de l’avion sera présentée. Ensuite, Daniel Jacquinot en restera le propriétaire – il y a investi plus de 3.000 €. Mais il le laissera peut-être au lycée Yser. Ou il l’entreposera au musée de la base 112. «