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L’aérodrome de Challes fête ses 100 ans

 

Cet article a été rédigé par « Challes Aviation », qui organise cet anniversaire, pour l’office de tourisme de Challes-les-Eaux et publié initialement sur Marque-en-Ciel de Jean-Noël Violette.
Le 26 octobre 1913 naissait l’aérodrome de Challes-Les-Eaux, inauguré en grande pompe en présence de tous nos édiles locaux.
Les acteurs aéronautiques actuels de cette belle plateforme ne pouvaient que commémorer cet évènement au cours de quelques temps forts, auxquels tous nos concitoyens seront les bienvenus.
6 avril 2013 à 11 h : inauguration , après rénovation, de la Stèle dédiée aux Ailes Brisées , à l’entrée de l’aérodrome.
Cette cérémonie sera suivie d’une petite réception devant le hangar historique de notre aérodrome redécoré avec son habillage  » 1913 « . Quelques aéronefs anciens (planeurs et avions) seront présents lors de cette journée .
8 au 30 avril 2013 : Exposition de photographies relatant la création de l’aérodrome ainsi que l’activité des femmes pilotes célèbres du siècle dernier. Cette exposition aura lieu à la médiathèque de Challes les Eaux lors de ses heures d’ouverture au public .
3 mai au 20 octobre 2013 : au CHÂTEAU DES COMTES DE CHALLES , exposition de photographies consacrées à la vie de l’aérodrome de Challes lors de la 1ère partie du 20ème siècle (ouverte au public) .
8 et 9 juin 2013 : Fête aérienne sur l’aérodrome de Challes , avec rassemblement d’ avions, exposition d’avions et de planeurs anciens, journées portes ouvertes des différents acteurs de la plateforme (Centre de vol à voile , Aéroclub de Challes , Les amis du CLAP 73 , Airmonie , Les aéromodélistes des Raz – Mottes et la Société de construction et de réparation de matériels volants Stralpes Aéro)
Ces journées sont ouvertes au public gracieusement, et des vols d’initiation (à titre payant) seront organisés. Le public sera accueilli sur les espaces qui lui seront dévolus .
9 novembre 2013 : Un colloque sur  » 100 ans d’aviation sur l’aérodrome de Challes-les-eaux  » est organisé au  » Manège  » à Chambéry de 9h à midi et de 14h à 17 h 30 .
Une quinzaine d’intervenants feront revivre un siècle d’aviation sur notre aérodrome , en insistant sur les  » grands moments « . Toutes les personnes intéressées sont chaleureusement invitées à y assister. ENTRÉE LIBRE .
Ce colloque se clôturera par une soirée Grand Public , toujours au  » Manège  » , sur un sujet majeur de l’ aviation contemporaine (sujet non défini à ce jour), concernant l’Air ou l’Espace. Le sujet et l’horaire seront communiqués prochainement : ENTRÉE LIBRE
4 novembre au 31 décembre : Une exposition plus conséquente de photographies, illustrant la vie de l’aérodrome de Challes depuis ses débuts , est organisée à la galerie EUREKA à Chambéry (Carré Curial) . ENTRÉE LIBRE .
Le livre « Challes avec deux ailes » de Jean-Noêl Violette pourra être dédicacé à l’occasion de nos diverses manifestations

l’Aéroclub de Calais fête ses 85 ans

Journée porte ouverte 
pour les 85 ans l’Aéroclub de Calais
Aéroport de Calais-Dunkerque
Samedi 27 octobre 2012 de 10h00 à 17h00

l’aéroclub de calais célèbre ses 85 ans , à  cette occasion il organisera une journée porte ouverte le samedi 27 octobre 2012 de 10h00 à 17h00.

Des photos du terrain seront exposées dans le hangar de l’aéro-club, un para-moteur avec Gaétan Ruet présentera un para-moteur , des appareils en statique dont un T6, et de laéromodélisme
La buvette à l’aéro-club de Calais sera ouverte avec possibilité de sandwichs. Vous pourrez vous restaurer à la brasserie des aviateurs.
Pendant cette manifestation , le président de lagglomération du Calaisis et les élus inaugureront la nouvelle décoration intérieur de l’aérogare, qui s’inspire de celle des cabines des avions de ligne des années trente.
La taxe d atterrissage sera offerte à tout avion extérieur se posant sur ce jour-là sur la plate-forme de Calais-Dunkerque
Nouvelle décoration intérieure ©Aéroport de Calais-Dunkerque
Aéroclub de Calais : http://aeroclub.calais.free.fr/
Aéroport International Calais-Dunkerque : http://aeroport.capcalaisis.fr/


Bon anniversaire, Chuck Yeager ! par Florian Rochat

Cher Chuck Yeager,
Pour être politiquement correct, je devrais sans doute m’adresser à vous en utilisant votre grade et en disant: Cher General.
Mais vous m’êtes familier. Vous m’avez accompagné depuis qu’un ami m’avait prêté votre autobiographie, voici plus de vingt ans. Puis était venu le film de Philip Kaufman, “L’Etoffe des héros”, inspiré du formidable livre éponyme de Tom Wolf, sur les origines de la conquête spatiale américaine. Dont vous aviez donné le coup d’envoi en devenant, le 14 octobre 1947, le premier homme à franchir le mur du son à bord d’un drôle de cigare, le Bell X-1.
Certains contrediront peut-être cette affirmation, mais vous êtes pour moi le plus grand pilote de l’histoire de l’aviation. Vous avez 89 ans aujourd’hui, et il y a environ trois ans, vous avez une nouvelle fois fait “bang” dans un meeting aux Etats-Unis à bord d’un F-16. Le vol était en doubles commandes, mais je n’ai aucun doute que c’était bien vous qui étiez aux manettes pour amener l’oiseau à Mach 1. Toujours “The Right Stuff !”
Vous êtes né Charles Elwood Yeager le 13 février 1923 dans la petite ville de Hamlin, en Virginie occidentale. Dans votre autobiographie, vous racontez votre enfance et votre jeunesse là-bas, et votre témoignage me touche et me parle. Les hasards du reportage m’ont emmené un jour dans ce coin des Appalaches. La vie y semblait âpre, et je pense qu’elle l’est encore aujourd’hui. C’est une région pauvre, que vous avez connue frappée par la crise des années 30. Encore gamin, vous preniez votre carabine pour chasser des lapins et des écureuils qui permettaient d’apporter un peu de protéines sur la table familiale.
Adolescent, vous aidiez votre père, qui réparait des pompes sur un site d’exploitation gazière, et c’est ainsi que vous vous êtes familiarisé avec la mécanique, votre “point d’entrée” dans l’aviation. Car voler était votre souhait, votre désir, votre obsession. Mais pour un “Hillbilly” tel que vous, privé d’études, c’était presque un rêve impossible.
Vous y êtes arrivé, et vous avez réussi au-delà de tout, pilotant tous les types d’avions imaginables durant des décennies. Car vous possédiez “the right stuff”, un ensemble de qualités et de dispositions (courage, pugnacité, rigueur, sens de l’attaque et de l’esquive) qui forcent l’admiration. Vous aviez ce qu’il fallait pour faire face au danger et à toutes les situations qui vous attendaient. Mais ce n’était pas venu tout seul. Vous avez acquis tout cela durement. Et vous vous êtes engagé durant la guerre comme pilote de combat, vous retrouvant basé à Leiston, en Angleterre. Vous avez été abattu au-dessus de la France le 5 mars 1944, et avez pu vous réfugier en Espagne en traversant à pied les Pyrrénées. Vous avez ensuite repris le combat jusqu’au 15 janvier 1945, totalisant soixante et une missions et 12,5 victoires contre les appareils allemands. Contrairement à beaucoup de vos camarades, vous êtes rentrés vivant aux Etats-Unis. Vous avez eu de la chance. Et vous avez continué à en avoir dans vos nombreux exploits par la suite. “The right stuff” est quelque chose qui aide, mais je suis sûr que vous croyez aussi qu’il faut aussi qu’un peu de chance l’accompagne…
Vous m’avez accompagné sans le savoir ces trois dernières années, alors que j’écrivais un roman sur la vie d’un très jeune pilote fictif, lui aussi obsédé par le vol et le ciel, qui venait également d’un lieu où parvenir à concrétiser son rêve d’aviateur était improbable: Browning, Montana.
Il se trouve que j’ai en partie “modelé” ce garçon, John Philip Garreau, surnommé Little Eagle en raison de l’exceptionnelle acuité visuelle qui vous relie entre la réalité et la fiction. Je lui ai attribué les qualités de pilote exceptionnelles qui étaient les vôtres à bord de votre Mustang P-51, ainsi que l’état d’esprit qui vous habitait et que vous avez résumé dans plusieurs passages de votre autobiographie. Comme celui-ci, révélateur de votre attitude dans le combat aérien:
“C’est presque impossible de décrire ce sentiment. C’est comme si vous ne faisiez qu’un avec ce Mustang, comme si vous étiez une extension de la manette des gaz. (…) Vous étiez tellement lié à cet engin que vous le poussiez aux limites de ses possibilités. (…) Vous sentiez ce moteur vibrer dans toute votre ossature (…), les gaz ouverts à fond, acquérant sa meilleure performance de maneuvrabilité. (…) Vous obteniez tout cela grâce à une manière instinctive de voler : vous connaissiez votre cheval. (…) En combattant là-haut, vous vous connectiez à vous-même. (…) Avec de l’expérience, vous saviez avant de descendre un ennemi exactement quand vous alliez le faire. Une fois que vous l’aviez placé dans votre viseur, vous commenciez à déjouer ses plans tout en vous en rapprochant, vous deveniez un chat pourchassant sa souris. Vous l’attaquiez, et c’était sans issue : vous saviez tous deux qu’il était fini. (…) Quand son avion explosait, c’était un beau spectacle. Il n’y avait aucune joie à avoir tué quelqu’un, mais une vraie satisfaction à l’idée d’avoir été meilleur que l’autre gars et d’avoir détruit sa machine. (…) L’excitation du combat aérien n’a jamais diminué en moi. Pour moi, le combat reste l’ultime expérience du vol. »
Mais au-delà des poussées d’adrénaline, vous étiez lucide. Au sujet de votre formation finale sur la base de Tonopah, dans le Nevada, vous avez écrit: “La mort était notre nouveau métier. Nous nous entraînions à devenir des tueurs professionnels.” C’était la guerre. En vol, en combat, face à l’adversaire, c’était toujours “lui ou moi”.
Vous êtes un héros, vous avez été un pilote exceptionnel, mais vous avez – et êtes encore, j’en suis sûr –  un homme qui aime la vie, les randonnées dans la nature, la pêche et la chasse. Une récente visite de votre site m’a ainsi appris que vous étiez, en novembre dernier, en Namibie pour un safari.
En ce jour anniversaire, je me devais de vous transmettre mes meilleurs vœux et vous dire: “Keep going, Chuck !” Euh… General, pardon.

Florian Rochat

texte  d’origine publié sur http://www.florianrochat.com/blog.htm
Site officiel Chuck Yeager : http://www.chuckyeager.com/ 


KLM fêtera bientôt ses 90 ans

(photo collection Philippe Lohat)

Le 7 octobre 2009, KLM Royal Dutch Airlines, la plus vieille des compagnies aériennes encore en activité, fêtera le 90eme anniversaire de sa création. Pour fêter son anniversaire, KLM a prévu plusieurs événements durant cette année, entre particulier peindre ce B737-8K2 (PH-BXA, cn 29131) aux anciennes couleurs de la compagnie.


Air-France fête ses 75 ans

(photo collection privée Philippe Lohat)

Pour fêter ses 75 ans d’existence, Air France a peint (à Toulouse dans les locaux d’Air France Industrie) cet A320-200 (F-GFKJ sn/63 livré en 1989) aux anciennes couleurs de la compagnie de 1946 (voir la vidéo). Le dessus du fuselage du mono couloir est blanc tandis que son ventre est gris. Les deux moitiés sont séparées d’une ligne bleue, démarrant avec le symbole de l’hippocampe, symbole d’Air Orient. Cet hippocampe est constitué de la tête de Pégase et de la queue du dragon d’Annam (Pour en savoir plus sur la création de  » La Crevette  » et son adoption par Air France, je vous recommande vivement la visite du site : aviatechno.free.fr).
L’appareil a été baptisé « Pays de Roissy CDG », en l’honneur d’une association dédiée au développement économique des communes environnant l’aéroport.
Vous pourrez voir cet avion voler pendant deux ans sous cette livrée. Ci-dessous vous pouvez comparer les anciennes couleurs de la compagnie et la livrée actuelle.

(photo collection privée Philippe Lohat)


100 ans de l’aérospatiale française sur les Champs-Elysées

Du 4 au 12 octobre 2008, l’industrie aéronautique et spatiale française investit les champs-Elysées pour fêter son 100ème anniversaire.

A l’occasion du centenaire de l’industrie aéronautique et spatiale française, le GIFAS invite passionnés et curieux à découvrir à « ciel ouvert » sur les Champs-Elysées l’ensemble de cette industrie aéronautique et spatiale, à travers l’exposition de materiel (pointe avant d’ A300 et A380, voilure d’A320, derive d’A340, une fusée Ariane, le Wassmer super 421 de Jacques Brel) et de photos (fou d’ailes, Alain Ernoult), ainsi que de conférences.
Vous pouvez consulter le dossier complets sur le site du GIFAS.


SPOUTNIK

Il y a 50 ans, l’URSS lance le Spoutnik et la conquête spatiale
MOSCOU (AFP) — Le 4 octobre 1957, l’URSS envoie en orbite le premier satellite artificiel, le Spoutnik, ouvrant l’ère de la conquête spatiale et une course acharnée avec les Etats-Unis, empreinte d’idéologie.
« Avec ce lancement, l’ère spatiale a commencé », raconte le constructeur Boris Tchertok, un des créateurs des premières fusées soviétiques R7 qui permirent de mettre le Spoutnik en orbite.
A 95 ans, M. Tchertok, ancien adjoint du légendaire constructeur Sergueï Korolev, père du secteur spatial soviétique, se souvient de ce lancement comme si c’était hier.
Le Spoutnik, petite boule métallique de 83 kilos, a décollé à 02H28 avec une fusée R7, ancêtre du Soyouz, d’un pas de tir secret situé dans la steppe du Kazakhstan. De ce même site, baptisé Baïkonour, décollera le 12 avril 1961 le premier homme dans l’espace, Iouri Gagarine.
« Nous avons préparé le lancement du Spoutnik sans grand espoir. A l’époque, notre principal objectif était de mettre au point un missile de combat », confie M. Tchertok.
Trois accidents du missile R7 – qui sera ensuite transformé en fusée – ont précédé le vol du Spoutnik. Le 15 mai 1957, un premier missile prend feu au lancement. Un mois plus tard, un deuxième missile refuse de décoller. En juillet 1957, un troisième R7 décolle, mais retombe sur Terre.
Le 21 août 1957, enfin, un quatrième R7 atteint sa cible au Kamtchatka (Extrême-Orient russe) mais la tête du missile brûle.
Il faut au moins six mois pour créer une nouvelle tête de missile et Korolev propose en attendant de réaliser un autre projet, celui d’un premier satellite artificiel.
« D’autant plus que les Américains annonçaient qu’ils avaient eux aussi l’intention de lancer un satellite à l’occasion de l’année internationale de la géophysique en 1958 », explique M. Tchertok.
L’Académie soviétique des sciences était déjà en train de créer un appareil pour étudier l’atmosphère et l’espace, mais les scientifiques n’arrivaient pas à achever ce grand laboratoire volant.
« Korolev décide alors, avec le soutien du gouvernement, de fabriquer un satellite plus simple: deux hémisphères, un émetteur radio, des antennes et un système d’alimentation. Cela n’avait rien de difficile, le Spoutnik a été fait en un peu plus de deux mois, alors que la création de la fusée avait pris trois ans », relève M. Tchertok.
L’opération Spoutnik était initialement prévu le 6 octobre, raconte Gueorgui Gretchko, ancien ingénieur et cosmonaute âgé de 76 ans, qui a participé aux préparatifs du lancement.
« Mais nous avons appris que les Américains s’apprêtaient à présenter le 5 octobre, lors d’une conférence internationale, un rapport sur les satellites. Et s’ils préparaient un lancement à cette occasion? Nous en avons parlé à Korolev et il a accéléré les travaux. Nous ne voulions pas perdre la compétition », explique-t-il.
Le Spoutnik a été placé en orbite et commence à émettre son fameux « bip, bip ».
Mais le lendemain, le quotidien officiel Pravda y consacre seulementquelques lignes.
« A ce moment-là, nous n’avons pas compris l’importance de ce que nous avions fait, cela arrive souvent avec les grandes découvertes », confie M. Tchertok qui continue à enseigner et travaille comme consultant dans le principale société de construction spatiale russe RKK Energuia.
Les Etats-Unis en revanche ne s’y trompent pas et redoublent aussitôt d’efforts, d’autant que l’URSS lance un mois plus tard un deuxième Spoutnik avec à bord, autre sensation, un être vivant, la petite chienne Laïka.
La bataille culminera dans les années 60 avec les premiers vols habités et la conquête de la Lune. Aujourd’hui, quinze ans après la chute de l’URSS, la Russie marque le pas, faute de moyens financiers, et les ennemis d’hier se sont résolus à travailler ensemble dans l’espace.