Pilatus PC-21 au Salon du Bourget 2013 ( photo Xavier Cotton)

Pilatus PC-21 au Salon du Bourget 2013 © Xavier Cotton

 

Le  4 janvier dernier,  Pilatus révélait une commande de 17 avions PC-21 par l’Armée de l’air Française dont le bon de commande était en fait signé depuis le 30 décembre 2016.

l’Armée de l’Air française a fait le choix parmi ces trois avions : le M-345 HET (High Efficiency Trainer) du constructeur italien Alenia Aermacchi, le L-39 du tchèque Aero Vodochody et le Pilatus PC-21 suisse. Et c’est finalement l’avion à hélice, le seul mono-turbopropulseur en compétition qui a remporté l’appel d’offres. Celui-ci malgré un coût de maintenance réduit embarque une avionique moderne et possède des performances en vol correspondant aux avions de formation actuellement en service. Équipé du turbopropulseur PT6A-68B Pratt & Whitney délivrant 1 600 Cv, le PC-21 décolle sur 800m avec une masse maximale de 3100kg et monte avec plus de 20m/s au vario, il atterri en moins de 1 000 m. L’appareil peut évoluer entre +5G et -2,5G en conditions  de vol standard d’entrainement, mais peut aller jusqu’à +8G à -4G lors de certaines figures de voltige aérienne.  Le PC-21 biplace en tandem est long de 11,23m et large de 9,10m et affiche 625km/h sans soucis en vitesse de croisière. Cet avion possède une avionique moderne à base écrans tactiles, que l’on retrouve sur les avions de combat de dernière génération,

Ces 17 appareils, dont les premiers devraient être livrés à partir de 2018, seront stationnés sur la base aérienne 709 de Cognac, où a lieu une partie de la formation des pilotes de chasse et des navigateurs officiers système d’armes. Les PC-21 finiront par remplacer les Alpha Jet de Tours dont l’avionique est d’une génération trop ancienne par rapport a celle du Rafale.

Huit nations on commandé  ou utilise déjà dans leur force aérienne des Pilatus PC-21 : la Suisse (8), Singapour (19), les Emirats arabes unis (25), le Qatar (24), l’Australie (49), la Jordanie (8), et l’Arabie Saoudite (55).